Portés disparus réapparaissent
14 soldats maliens rescapés de retour à Gao. Après l’attaque d’Almoustarat, parmi les 16 soldats portés disparus, 14 sont revenus dans la ville de Gao. La première vague de 9 personnes est arrivée aux environs de 17h30 minutes le lundi 8 mai. Les 5 autres sont arrivés dans la nuit. Très épuisés, certains ont été secourus à 30 Km de Gao, ils sont tous à l’hôpital de Gao. Ils ont marché dans la brousse durant à peu près 36 heures sans eau ni nourriture. Selon nos informations, un gendarme du grade d’adjudant-chef était resté dans la brousse affamé et assoiffé, surtout avec la chaleur 53° dans la zone. Il n’a pas pu tenir. Les autres ont avancé sans lui et sont tombés sur un automobiliste qui les a emmenés dans la ville de Gao. Mais l’adjudant-chef de la gendarmerie Berthé n’avait pas dit son dernier mot. Les autres l’avaient abandonné, mais par la grâce de Dieu, il est arrivé le mardi 9 mai à Gao aux environs de 15h50 minutes. Il est désormais sous soins intensifs.
Le Festival au Désert aux Etats-Unis
Avec le soutien de l’ambassade des Etats-Unis au Mali, le Festival au Désert était en tournée aux Etats-Unis du 6 au 13 mai, avec deux groupes de renommée internationale, le groupe Ali Farka Touré Band et Tarakaft. Les artistes ont donné le ton au Métropolitain Museum de New York le 6 mai. Le public malien a pu regarder la conférence pré-spectacle en direct via Facebook à 18h15 au Mali, le samedi 6 mai, et le concert diffusé en direct sur Facebook à 19h00, le samedi (heures du Mali). Le 11 mai, le festival s’est rendu à l’Indiana, le 12 mai à Chicago, pour enfin boucler la boucle le 13 mai à Minneapolis dans l’Etat de Minnesota. L’objectif de cette tournée aux USA est de partager la culture malienne avec les Américains. Le groupe Ali Farka Band est composé entre autres de Oumar Diallo dit Baroubleni, Afel Bocoum, Mohamed Kelly, Hama Sangaré, etc., tous des artistes qui jouaient et faisaient des tournées avec Ali Farka Touré de son vivant ; mais qui ont voulu rester ensemble. Quant au festival au Désert, il est l’œuvre de Many Ansar, opérateur culturel malien.
Ayourou attaquée
Après trois attaques terroristes au Mali avec une vingtaine de morts, au Gourma Rharous, Nampala et Almoustarat, sans oublier les obus lancés contre le camp de la Minusma à Tombouctou, la nouvelle alliance terroriste que dirige Iyad Ag Ghaly a mis le cap sur le Niger. Le mercredi 10 mai, aux environs de 17h, à 180 kilomètres de Niamey et à 20 kilomètres de la frontière malienne, des groupes terroristes non identifiés ont attaqué le camp de la gendarmerie de la localité de Ayourou. Face à la puissance des terroristes, les gendarmes nigériens ont été contraints de se replier au sud de la ville. Bilan : pas de victime humaine, mais les terroristes ont emporté 5 véhicules équipés de 12,7 mm et 14,7mm, 1 pick-up d’un particulier et une quantité importante d’armes et munitions.
Des braquages matinaux
Le général ministre de la Sécurité Salif Traoré est plus dans la communication que dans les actions. Toujours dans les journaux, à la télé ou à l’antenne de radios. Où est le résultat de ses beaux discours ? Toujours bien sapé, on dirait un mannequin de mode. Le général ministre de la Sécurité et de la Protection civile oublie son sujet. Les revendeurs de pain sont matinalement agressés ; de paisibles citoyens sont braqués ou cambriolés dans les villes et campagnes. La nuit, les forces patrouillent sous les lumières et le matin, il n’y a aucun dispositif sécuritaire à Bamako. Le général ministre doit sortir de sa tenue de mannequin pour faire face à la réalité. En une semaine, plus d’une dizaine d’attaques matinales à Bamako et environs. La dernière attaque était celle du dimanche 14 mai à Kati. En plus de la moto, les braqueurs sont repartis avec du pain. À Bamako, c’est la même situation tous les matins. Ce sont des gens qui se présentent à nous pour expliquer comment ils ont été braqués.
Jah Rastafaria
«Je ne porte pas de dreadlocks et je ne me shoote pas, mais je suis un Rasta. Le mouvement rastafari est un mouvement de pensée messianique originaire des Caraïbes, précisément de la Jamaïque, dans les années 1930. Son nom vient du ras Tafari Mekonnen, qui a été couronné en 1930 negus d’Éthiopie, roi des rois, lion conquérant de la tribu de Juda, sous le nom d’Haïlé Sélassié. Mouvement religieux et politique né à l’instigation de Leonard Percival Howell et adopté par de nombreux groupes dans le monde entier, le rastafarisme mêle des éléments du protestantisme, du mysticisme et du panafricanisme. Les Rastas (rastamen ou rastawomen) ont une conception très particulière de leur passé, de leur présent et de leur avenir. S’inspirant des récits de l’Ancien Testament, en particulier de l’Exode (Exodus), ils considèrent que les personnes d’origine africaine qui vivent en Amérique et dans le monde entier sont des exilés au sein de la Babylone moderne. Je suis donc un rasta comme Robert Nesta Marley alias Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles et mort le 11 mai 1981 à Miami. C’est un auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien jamaïcain dont les chansons ont influencé mon adolescence et continuent à m’inspirer dans le combat contre le néocolonialisme, l’injustice, pour la liberté de presse et d’expression, la démocratie, l’unité africaine… Je suis un drogué, mais ma drogue n’est pas de la famille des stupéfiants. Ma drogue, c’est écrire ! Je ne porte pas de dreadlocks, mais je suis un Rasta. Je suis rasta parce que je me retrouve dans la philosophie véhiculée par ce Mouvement qui s’est battu pour l’indépendance et l’unité de l’Afrique ! Tonton Marley, repose en paix dans la grâce éternelle du Seigneur. Peace & love JAH Kassim Traoré, KING Djimé Kanté… ! Jah Rastafaria !»
King Bob et King Patikolomba Djim
«Je suis Rasta même si je ne porte pas leur coiffure. Je suis Rasta même si je ne consomme aucun stupéfiant. Je me considère comme Rasta car il n’y a aucun doute, je déteste l’injustice, j’aime mon pays et respecte ses institutions. J’accepte d’être appelé King_Djimé par Kassim Traoré alias Ras_Kass car comme les Rastas, je dénonce les insuffisances de notre administration sans injures tout en proposant des solutions qui ne sont forcément pas les bonnes. Je suis Rasta car je sais d’où je viens et j’assume qui je suis. Je suis Rasta car je répondrais toujours présent à l’appel de l’orphelin et du plus nécessiteux. Je suis Rasta et je suis même l’ami de petits peuhls et Soninkés comme Moussa Bolly et Boubacar Koumaré. Vivement le 11 mai 2018.»
Un Baba Sora arrêté
Un Malien du nom de Dramane Traoré a volé la tontine des femmes africaines de New York. Plus de 200 000 dollars. Surnommé Baba Sora à New York, Dramane Traoré vivait en réalité de vols et d’escroquerie. À New York Dramane avait deux méthodes : 1-faire croire aux gens qu’ils pouvaient faire affaire ensemble, 2-séduire des femmes pour détourner leur argent. Awa et Dramane vivaient une liaison secrète alors qu’ils étaient tous deux mariés. Dramane a donc profité de cette relation pour faire croire à Awa qu’ils allaient faire affaire ensemble et a détourné plus de 200 000 dollars. L’argent n’appartenait pas à Awa, mais aux Africaines de la 125 à Harlem. Ces femmes sont des coiffeuses, serveuses, commerçantes et sans papiers, elles économisaient à la sueur de leur front pour préparer leur avenir. Où est passé l’argent ? Dramane a gaspillé l’argent entre les rappeurs, les griots et les femmes. Il est même présent dans un clip de Milmo. La vidéo a été faite par un proche de Dramane pour le dédouaner de sa responsabilité. Que ça soit Awa ou une autre, on ne devient pas «pariba» si on est psychologiquement fragile ou influençable. Car si Dramane est le voleur, c’est Awa qui a donné l’argent des femmes à Dramane. Pitoyable !!!
Portés disparus réapparaissent
La Rédaction
Source: Le Reporter