Kidal couple vivant concubinage lapidé étaient MINUSMA BARKHANE CMA
Un couple non marié a été condamné à mort et lapidé en public par des islamistes dans la région de Kidal, au nord-est du Mali. Une sentence qui suscite de nombreuses interrogations.
Un couple qui vivait en concubinage a été condamné à mort et lapidé en public mardi à Taghlit, près d’Aguelhok, dans la région de Kidal, au nord-est du Mali a annoncé ce mercredi un fonctionnaire local a indiqué l’agence (AFP). « Les islamistes ont creusé deux trous où ils ont placé l’homme et la femme qui ont vécu maritalement sans être mariés. Ils ont été lapidés à mort. »
Une source rapporte que les membres du public étaient invités à participer à l’exécution publique ajoutant : « Quatre personnes ont jeté des pierres jusqu’à leur mort.» ;
Selon des témoignages recueillis sur place, les victimes ont été accusées de «loi islamique» dont la sentence est lapidation.
Cette pratique, première du genre au Mali date de 2012 lors de l’occupation jihadiste. Le groupe d’Iyad Ag Ghaly avait alors décidé d’appliquer la charia sur un couple non-marié. Il fut lapidé à mort. Aujourd’hui, ce mouvement jihadiste est censé être chassés du milieu. Ce qui n’est apparemment pas le cas.
Aussi, cette exécution lapidaire compromet la CMA qui contrôle encore et toujours la situation à Kidal et laquelle a déclaré s’être démarquée des groupes jihadistes à l’image d’Ançar-dine.
Pendant qu’on y est, où se trouvaient la mission Onusienne (MINUSMA) et l’opération Barkhane au moment de cette exécution ? Faut-il le rappeler, veiller au respect des droits de l’Homme est l’une des missions cardinales de la MINUSMA.
B.S. Diarra
Kidal couple vivant concubinage lapidé étaient MINUSMA BARKHANE CMA
Source: La Sentinelle