Au Mali, trois jours après l’attentat, les opérations de ratissage de la zone ne sont pas terminées. Une femme de nationalité gabonaise est toujours portée disparue. Les autorités cherchent à vérifier si elle se trouvait bien au campement Kangaba le jour de l’attaque dimanche 18 juin. Une attaque qui aurait pu virer au carnage.
L’enquête n’en est qu’à ses prémices mais déjà une certitude, c’est l’intervention d’au moins un militaire de l’EUTM, la mission européenne déployée au Mali, qui a permis d’éviter un massacre. Ces soldats en permission sont toujours munis d’une arme de poing, c’est leur réactivité qui a mis les terroristes en déroute avant que les forces spéciales maliennes n’arrivent sur les lieux. Ensuite, c’est la traque, menée avec succès par l’unité d’élite du Mali.
Bien armés, les terroristes possédaient plusieurs chargeurs de rechange, plus de 200 munitions par personne si l’on en croit les sources sécuritaires. Ils se sont retranchés pendant plusieurs heures, harcelant les forces spéciales. Le ministre de la Sécurité Salif Traoré précise que tous les éléments, notamment l’arsenal récupéré, sont en train d’être analysés.
Et pendant ce temps-là, après cet assaut, les lieux sont toujours en train d’être ratissés, car une femme manque à l’appel. Son fils en bas âge est l’un des rescapés, mais sa mère est introuvable. L’ONG Solidarités international pour laquelle elle travaille affirme qu’elle était supposée se trouver au campement le jour de l’attaque.
Source: RFI