Servant de base arrière aux groupes terroristes et narcotrafiquants, la Mauritanie tente enfin de sortir la tête.
Si l’espace sahélien se métamorphose depuis des années en une zone des djihad-terroriste-narcotrafiquants, le Mali reste le maillon le plus touché par le phénomène, surtout au lendemain du coup d’Etat militaire imprescriptible de 2012, perpétré par une horde de petits soldats croupissant aujourd’hui.
Malgré la sanctuarisation jihadiste et terroriste du Nord du Mali, qui a enregistré l’intervention des pays voisins, amis, et la forêt de Ouagadou faisant frontière avec la Mauritanie, le pays d’Ould Aziz n’avait pas souci de se solidariser avec le Mali.
Toutes les sollicitudes des uns et des autres n’avaient point conscientisé les autorités mauritaniennes à renoncer à un pacte de non-agression qui a toujours lié cet Etat aux groupes jihadistes qui opérèrent dans l’espace sahélien.
Comme sciemment réfléchi, la Mauritanie a laissé la situation pourrir au Mali pour afficher, à la faveur du Sommet extraordinaire du G5 Sahel dans la capitale bamakoise, son intention de lutter conjointement contre le phénomène.
«La menace s’est étendue géographiquement, complexifiée avec de nouveaux groupes à connotation ethnique et la détresse croissante de certaines populations, là où l’Etat reste absent, les rend de plus en plus inféodées aux terroristes qui contrôlent leur zone, par les armes comme par l’argent », s’en est rendu compte le putschiste Président Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Comme un réveil en fanfare, le Président mauritanien sort de sa léthargie entretenue en affirmant disposer des Hommes nécessaires pour déployer un bataillon à la frontière mauritano-malienne pour la force G5 comme prévu dans le dispositif.
D.C.A.
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Source: Le Soft
