Dans le cadre de la restitution de leur meeting de soutien à la révision constitutionnelle, tenu la semaine dernière, les Responsables de la plateforme «Oui, An Son na» ont animé une conférence de presse, le vendredi 30 juin 2017, au Grand Hôtel de Bamako.
Déterminés à faire triompher le «Oui» et convaincus que la révision constitutionnelle ne porte nullement atteinte aux droits fondamentaux de la constitution du 25 février 1992, les partisans du OUI étaient face à la presse nationale ce vendredi, dans la soirée, dans le cadre de la restitution de ses activités et d’information sur les prochaines échéances de la plateforme.
Pour les conférenciers, cette révision constitutionnelle constitue une avancée démocratique pour l’adapter aux réalités du moment. Raison pour laquelle ils demandent expressément au Président IBK de continuer les réformes engagées, une condition sine qua non à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
Répondant aux griefs faits à ce projet par la plateforme «Antè, A Bana», le Secrétaire Général des partisans du «Oui», Youssouf Guindo, a souligné que les points contestés dans le présent projet de révision par les partisans du «Non », faisaient partie de celui du 2 août 2011 voté par les partis politiques d’alors, membres de l’opposition d’aujourd’hui.
Pour lui, les contestateurs en veulent à la personne du Président de la République et non le projet de révision constitutionnelle. Sinon, comment comprendre que ceux et celles qui s’agitent aujourd’hui l’ont voulu et voté sous les anciens régimes ?
S’interroge-t-il, ajoutant que la plateforme «An Son Na» est consciente de la situation actuelle que traverse le pays et soucieuse de préserver la paix, l’unité nationale, la stabilité et la cohésion sociale.
Suivant les explications du porte-parole du mouvement des favorables au projet, une constitution a besoin d’être révisée pour tenir en compte l’évolution du pays et ses réalités sociales et culturelles.
Pour ce qui est de la nomination des Sénateurs, il dira que le Mali ne sera pas le premier ; car, à Madagascar et au Japon, certains Sénateurs sont nommés. A ses dires, la France a connu plus de 22 cas de révision constitutionnelle avec seulement 2 ou 3 referendums.
En France, l’Assemblée nationale et le Senat, réunis en congrès, procèdent à la révision constitutionnelle.
« Avec 25 ans d’existence, la révision de la constitution au Mali, comme indiqué dans l’Accord de paix issu du processus d’Alger, s’avère important ; car, les réalités diffèrent et il faut en tenir compte », a estimé M. N’Diaye, porte-parole des partisans du «Oui» à la révision de la constitution.
O.M
REVISION CONSTITUTIONNELLE camp OUI s’affiche
Source: Le Soft