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SECURITE ET STABILITE AU MALI :  Le Nord et le Centre du pays étouffés des militaires avec moins de résultats

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Des militaires maliens

 

 

Le nombre des forces militaires intervenants pour la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme au Mali va encore accroitre avec la création de la nouvelle force conjointe G5 Sahel dont le lancement officiel est effectif le dimanche 2 juillet à Bamako.

 

C’est à la faveur de la réunion extraordinaire des Chefs d’Etat des pays du G5 Sahel en présence du Président français, Emmanuel Macron, tenue dans la capitale malienne le dimanche dernier que la force conjointe G5 Sahel a été lancée sous le commandement du Général de Division malien, Didier Dacko.

 

Estimée à 5000 hommes, cette force conjointe qui va regrouper les militaires du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, du Niger et du Burkina Faso, entend opérer dans les zones frontalières pour lutter contre le terrorisme et les narcotrafiquants dans l’espace sahélien.

Sur le terrain, il y existait d’autres forces militaires ; notamment, la MINUSMA avec ses 13.000 casques bleus, Barkhane estimé à 3000 soldats et les forces armées du Mali. Malgré tout, les terroristes continuent d’opérer et de perpétrer des attaques contre les forces armées du Mali et étrangères. La dernière en date est l’attaque de campement Kangaba, dans les périphéries de Bamako, faisant cinq morts et de plusieurs blessés.

 

A toutes ces forces, s’ajoute-la force conjointe G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme et les trafics au Sahel.

 

En effet, l’imbroglio c’est de voir une force de plus pendant que les autres existantes déplorent le manque d’équipements et de mandat requis pour efficacement affronter l’ennemi.

 

En mars dernier, un programme d’appui au renforcement de la sécurité (PARSEC) dans les Régions de Mopti, Gao et dans les zones frontalières avait été lancé par le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de Brigade Salif Traoré, pour un montant financier de 29 millions d’euros, soit plus de 19 milliards FCFA. Cela grâce au soutien de l’Union européenne pour une durée de 42 mois.        

 

Il s’agissait pour le PARSEC de contribuer à la stabilisation de la Région centrale du Mali en faveur de la sensibilisation, en améliorant la sécurité des populations, le contrôle du territoire et la gestion des espaces frontaliers dans le respect de l’État de droit.

 

Mais, malgré la présence de toutes ces forces, l’évidence qui se dégage est que l’insécurité est toujours grandissante et  les terroristes continuent de perpétrer des attaques comme si de rien n’était.

 

 

O.M

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Source: Le Soft

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