Au Mali, l’anecdote selon laquelle la Constitution du 25 février 1992 est écrite du sang des Martyrs, semble vraie. Car, un quart de siècle après ces évènements, aucun Président malien n’est parvenu à démystifier les démons protecteurs de cette Constitution consensuelle, obtenue après 23 ans de dictature, marqués par des assassinats sommaires et une souffrance sans précédent du peuple malien.
Animé par le désir de renforcer la démocratie, Alpha Oumar Konaré, premier président élu du Mali démocratique, avait initié une révision constitutionnelle en 1999, c’est à dire, trois ans avant la fin de son second et dernier quinquennat.
Mais, face à la division et une tension sociale qui menaçaient son pouvoir, le Président Konaré a suspendu son initiative.
A son tour, Amadou Toumani Touré était également, en fie d’un avis de la Cour constitutionnelle en date du 13 mars 2012, obligé de jeter l’éponge.
Pour la Cour qui rappelait la question rebelle dans le nord du pays alors qu’aucune région n’était occupée par l’ennemi, ‘’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire national’’. Autrement dit, qu’ATT eut été renversé ou pas, son référendum initié n’avait aucune chance d’aboutir.
Le hic aujourd’hui c’est que la région de Kidal et certaines circonscriptions du Nord et du Centre du Mali, échappent totalement au contrôle de l’Etat central. Malgré tout, la Cour constitutionnelle affirme qu’il s’agit d’une insécurité résiduelle. En d’autre terme, rien de ce qui constitue la menace ne pèse sur l’existence du pays.
Pis, cette même Cour qui a dit « niet » à ATT juste parce qu’une rébellion s’était déclarée, revient aviser que l’Etat est partout en 2017. Une grave mesure de deux poids deux mesures.
En définitive, cette Cour prouve déjà qu’elle n’est pas indépendante, affirme un citoyen malien résidant à Bamako.
Entre ATT IBK mensonge Cour
Habi Sankoré pour malizine
Tout le monde sait que la cour constitutionnelle du nMali est au service des désirs du régime. Un régime qui voile la réalité avec des expressions “le Mali fut avant que d’autres soient” comme pour montrer qu’il connaît et l’aime que quiconque. Ils font croire aux gens que ceux qui critiquent n’aiment pas IBK,n’aiment pas la stabilité et ils n’aiment le Mali.
Mais le régime d’IBK ne dit jamais aux gens qu’il ne contrôle pas Kidal comme une bonne partie des régions de Tombouctou,de Gao,de Mopti,et la cour constitutionnelle ferme l’œil sur cette réalité ,seulement pour que IBK ne se met pas en colère contre elle. C’est une honte,c’est inquiétant !
Tout le monde que la cour constitutionnelle du nMali est au service des désirs du régime. Un régime qui voile la réalité avec des expressions “le Mali fut avant que d’autres soient” comme pour montrer qu’il connaît et l’aime que quiconque. Ils font croire aux gens que ceux qui critiquent n’aiment pas IBK,n’aiment pas la stabilité et ils n’aiment le Mali.
Mais le régime d’IBK ne dit jamais aux gens qu’il ne contrôle pas Kidal comme une bonne partie des régions de Tombouctou,de Gao,de Mopti,et la cour constitutionnelle ferme l’œil sur cette réalité ,seulement pour que IBK ne se met pas en colère contre elle. C’est une honte,c’est inquiétant !