La semaine dernière, une vaste communication du pouvoir d’IBK, dans le seul but de noyer le poisson, a laissé faire entendre que la loi constitutionnelle que l’ancien Président Amadou Toumani Touré voulait faire passer au référendum en 2012 comportait le Sénat. Ce qui n’est pas faux car, le Sénat qui est une seconde chambre était également dans le projet de son prédécesseur Alpha.
Aujourd’hui, la question qui se pose n’est pas basée sur la nécessité d’institutionnaliser un Sénat qui, selon l’avis de tous, ne remplacera que le Haut Conseil des Collectivités.
L’un des éléments nouveaux est qu’à la différence du Haut Conseil, le Sénat sera une deuxième chambre, également à l’instar de l’Assemblée nationale, en mission de contrôle de l’action gouvernementale et de vote des lois de la République.
En retour, il est évident que l’institutionnalisation du Sénat existait dans le projet d’Alpha et dans celui d’ATT. Par contre, la nomination d’1/3 des Sénateurs par le Président de la République est un élément nouveau. Lequel élément n’a pas manqué de faire reculer le pouvoir face à la révolte populaire des Maliens de tous les bords.
Mali Constitution ATT prévoyait nomination Sénateurs
Madick Niang pour malizine
