Accueil Société Marche de protestation contre le projet référendaire : La plateforme « An...

Marche de protestation contre le projet référendaire : La plateforme « An tè Abana, Touche pas à ma constitution » maintient la pression

288
0
PARTAGER

 

Après la marche du 17 juin, la plateforme « An tè Abana, Touche pas à ma constitution » était de nouveau dans la rue ce samedi 15 juillet pour protester contre le projet de révision constitutionnelle et réclamer le retrait pur et simple du projet révision constitutionnelle initié par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et adopté par l’Assemblée Nationale par une large majorité des députés. Plusieurs figures importantes de l’opposition politique et de la société civile maliennes partisans du non y étaient présentes.

 C’est dans une grande ambiance de contestation que la marche a débuté à la place de liberté devant la mairie du District et a pris fin devant la Bourse du Travail. On pouvait lire sur les pancartes « non au référendum », « non au mépris », entre autres.

En prenant la parole le vice-président de la plateforme « An tè Abana, Touche pas à ma Constitution », l’honorable Amadou Thiam, après avoir salué les participants, a rappelé ce les manifestants, « deux millions de personnes » selon lui, étaient là pour dire leur ras-le-bol au pouvoir et demandent le retrait pur et simple du projet de révision qu’ils jugent dangereux pour notre nation. Il a aussi rappelé que cette marche de Bamako était synchronisée avec celles de Koulikoro, Ségou et de France.

Rappelons que depuis l’adoption du projet de révision par l’Assemblée Nationale, le 2 juin 2017 par 111 voix pour et 35 voix contre, les deux camps s’activent pour défendre leur position malgré le renvoi du projet par la cour constitutionnelle pour une seconde lecture à la demande de la Cour Suprême, saisie quelques semaines plus tôt par l’Opposition politique sur sa constitutionnalité.

Marche protestation contre projet référendaire plateforme An tè Abana Touche constitution maintient pression

Mamadou Nimaga

Source: Enquêteur 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here