Ce pays, me fait de plus en plus peur. Ah ! Maintenant, politiciens et religieux se rendent compte, que l’éducation doit être une priorité…
Même s’ils ne le disent pas clairement, car au fond, ils savent leurs responsabilités dans ce chaos, dans ce marasme. Trop facile de pointer vos doigts et de traiter les uns et les autres de «drogués». Oui, chers amis du monde, je vis dans un pays où les politiciens et les religieux traitent de «drogués» les citoyens qui ne sont pas du même avis qu’eux.
Mais, avec tout le respect que je vous dois, celui qui m’a été inculqué par une éducation parentale et scolaire publique, je vous demande de quel droit vous nous stigmatisez.
Je pense bien que les politiciens et les religieux doivent avoir la sagesse et la maturité de ne pas tomber dans certaines bassesses. Ne-serait-ce que par la confiance que de milliers ou millions de pauvres bougres que nous sommes ont placé en eux.
Ne voyez-vous pas l’espoir que les gens placent en vous ? Pour la justice, l’équité, le bien être, la reconnaissance du mérite, le respect des droits élémentaires ?
Cherchez vos ennemis ailleurs et, surtout, n’oublions pas que le Mali doit en principe être le ciment qui nous unit.
Mais, mais, mais, les plus virulents, méchants et haineux, sans en avoir l’air, d’entre vous, vivent des réalités douillettes, luxueuses que les plus virulents d’entre nous ne connaissent pas…
Vous trouvez ça normal ? Du haut de votre foi ostentatoire et de vos discours politiques et prêches souvent abrutissants et trop souvent signes de mépris pour l’intelligence humaine ?
Alors, si pour ces mots que je viens d’écrire, ce sentiment d’insécurité que je viens d’exprimer, vos adeptes, qui pensent croire en Dieu, ou en une idéologie, mais qui en fait ressemblent à des gens hypnotisés par vous, décident des représailles, comme vous seuls savez les décrire et les faire, et bien allez-y !
Envoyez-les vers la «droguée» avec votre haine et votre violence ! Insultez, stigmatisez, punissez, attisez la haire….
Mais, tôt ou tard, vous devrez dire au nom de quoi vous le faites. Je reste fièrement Africaine et j’agis conformément à ça.
On ne pourra me pervertir par la violence, l’intolérance ou la haine. Je suis et je reste profondément humaine.
Réflecteur Quand droguée défie dealers religieux
Tétou Gologo
Source: Le Reflet