Le 20 juillet est annoncé comme date butoir du retour de l’Administration à Kidal. Cette promesse risque de devenir une utopie, au regard du développement dans le Nord en ces derniers jours.
Depuis 21 mai 2014, marquant la visite du l’ex-premier Ministre Moussa Mara à Kidal, Bamako a perdu son pouvoir sur cette ville devenant mythique du fait des forces en présence, de la mise en œuvre des dispositions de l’Accord d’Alger II et des autorités intérimaires et le Mécanisme Opérationnel de Coordination.
Les groupes armés, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la plateforme, qui se disputent cette ville, ont donné leur assurance quant au respect de cette date.
«Nous, on tient la date. Nous, on ne ferait rien qui puisse empêcher le retour de l’Administration à Kidal, prévu pour le 20 juillet 2017. En tout cas, pas de notre côté », déclare le Vice-président de la CMA, Djéri Maïga.
Mais, à quelques encablures de cette date du 20 juillet, rien ne prête à l’assurance. Le développement des affrontements de ces derniers entre les deux principaux groupes armés pour le contrôle de la ville d’Anéfis a rompu le cessez-le-feu instauré, il y a des mois.
Jusqu’ici, aucune communication de la part du Gouvernement sur le sujet. Des inquiétudes commencent à s’emparer des esprits et l’on se demande dans quelle République ils sont.
Avant le 20 juillet 2017, le retour de l’Administration à Kidal semble une utopie.
RETOUR ADMINISTRATION KIDAL quand
D.C.A.
Source: Le Soft
