GREVE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Encore SYNESUP opte débrayages illimités
Après un petit temps d’arrêt, les grèves intempestives dans l’enseignement supérieur reviennent au galop. Pour non respect des engagements, le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SYNESUP) a déclenché une nouvelle grève illimitée, le mardi 25 juillet dernier.
Face à la promesse non tenue du Gouvernement de trouver solutions aux différentes revendications du SYNESUP, les Enseignants du Supérieur n’ont eu d’autre choix que d’aller en grève illimitée pour ce faire entendre à nouveau.
Pour la petite histoire, rappelons que le premier point des revendications concernait la signature du Rapport de la Commission tripartite déposé depuis le 31 janvier 2017 sur la table du Gouvernement puis l’application immédiate de la grille plafond de 3000 francs CFA et plancher 1368 au personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et aux chercheurs.
Le second porte sur l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les Budgets autonomes des structures de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L’adoption immédiate du nouveau Statut «Enseignant-chercheur » avec les 4 fonctions (Assistant/Attachés de recherche, Maitre-assistant/Chargé des recherches, Maitre de conférences/Maitre de recherches, Professeur/Directeur de recherche), les charges horaires actuelles en semestre et la transposition des assistants/Attachés de recherche Docteurs dans le corps des Maîtres Assistants/Chargés de recherche est le point 3 des doléances. A cela s’ajoute la révocation immédiate du Doyen de la Faculté des Sciences économiques et de gestion (SEG), le Professeur Ousmane Papa Kanté, de ses fonctions pour des pratiques anti-pédagogiques.
Le SNESUP a exigé, dans son point 4, la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur transposition.
Aussi, il y est demandé le rétablissement immédiat et effectif du fonds « Etudes et recherche ». Cela, conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016. Puis, le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG et l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire sont les exigences du Comité exécutif national du SYNESUP.
Après d’intenses négociations avec le Gouvernement, le SYNESUP avait suspendu son premier mot d’ordre de grève illimitée déclenchée le 20 mars dernier.
Pour la deuxième fois, une autre grève illimitée vient d’être déclenchée par le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique mettant l’avenir des étudiants dans l’abîme.
Vu le caractère illimité de cette grève, force est de reconnaitre que responsabilité de l’exécutif est grande.
GREVE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Encore SYNESUP opte débrayages illimités
O.M
Source: Le Soft