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INSECURITE ROUTIERE SUR L’AXE DOUENTZA-GOSSI: Des bandits armés dépouillent les passagers d’un Bus

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Un car de la compagnie Bani Transport, selon des témoins, a été braqué, de retour de Gao, sur le trajet  Douentza-Gossi. L’opération est survenue le lundi 24 juillet dernier, dans l’après-midi. Les passagers ont été totalement dépouillés de leurs biens matériels et financiers. Insécurité résiduelle quand tu nous tiens !

 

La journée du lundi a été mouvementée pour certains citoyens dans la capitale ainsi qu’au centre du pays. Espérant regagner tranquillement Bamako, les passagers de la compagnie interurbaine Bani Transport, en provenance de Gao, sont tombés sur  une embuscade tendue par des bandits armés opérant sur l’axe Douentza-Gossi.

 

Dans l’après-midi de ce lundi toujours, cette fois-ci, ici à Bamako, c’est un jeune chroniqueur sur les réseaux sociaux, connu sous le nom ‘’Madou Ka Journal’’, allié à Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, qui a été la cible d’une attaque armée.

 

Gravement touché par balles, le jeune  a été évacué à l’Hôpital du Mali en urgence où il reçoit des soins intenses. Au moment où nous mettions sous presse, sa vie était hors danger, aux dires des médecins.

 

Longtemps considérée comme pratique courante dans les Régions du Nord, des attaques à main armée tantôt par des terroristes tantôt à l’œuvre des bandits de grands chemins, à la recherche de leur pitance, ont plongé le Mali dans une insécurité totale et quasiment sans issue.

 

Face à cette insécurité qui se propage dans le pays, les différentes mesures mises en place par les autorités compétentes sont révélées inefficaces ou, du moins, n’empêchent plus l’ennemi à perpétrer ses sales besognes quand et où il veut.

 

La présence des terroristes ; les tensions nées de la révision constitutionnelle entre l’opposition politique incarnée par la ‘’Plateforme An Tè A Bana, Touche pas à ma constitution’’ et les partisans de la «Plateforme Oui An Son Na », issue de la mouvance présidentielle, illustrent suffisamment le danger qui menace le pays.

 

Avec l’attaque mortelle portée sur la personne du chroniqueur activiste, à Bamako, il faut se dire que c’est une autre crise qui est en gestation dans la crise multidimensionnelle du Nord qui interdit(pour le moment) le Gouvernement du Mali d’aller à Kidal.

 

Ce qui dénote qu’il y a risque de péril en la demeure.

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O.M

Source: Le Soft

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