La vérité lève les équivoques. La justice soulage la peine des victimes ou le deuil de leurs parents. La réconciliation est une condition sine qua non de la coexistence pacifique. Toute autre démarche déplacerait un problème majeur, qui resurgira tôt ou tard.
Or, en visite récemment dans des unités et garnisons de la place, le nouveau chef d’état-major général de l’armée a effleuré l’affaire des 21 bérets rouges assassinés, estimant qu’elle ne doit pas être un facteur de division et suggérant presque que l’on y passe l’éponge.
Chaque Malien sait que l’unité de l’armée est indispensable par les temps qui courent, mais il est grand temps aussi que cesse l’impunité, cause de tous les abus. Les familles des victimes veulent savoir, faire leur deuil et pardonner. Seul un procès équitable devrait combler ces attentes. La réconciliation des cœurs et des esprits doit passer par là.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau