Face à la presse ce samedi 12 août 2017, les responsables de la CMA ont réitéré leur soutien à toute initiative visant à accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Selon le président en exercice de la CMA, Sidi Brahim Ould Sidatt : « nous (la CMA) acceptons toute initiative pour le retour de l’armée ainsi que l’administration maliennes à Kidal dans le cadre de l’application de l’accord. Ce, en vue de trouver une solution globale aux problèmes de la partie septentrionale du Mali et de progresser dans la mise en œuvre des dispositions de ce document ». Quant à Bilal Ag Acherif, il a déclaré que la CMA est entièrement disposée à recevoir l’administration malienne à tout moment sans le GATIA. Soulignant que le GATIA n’est pas autorisé à entrer dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas avant la signature d’un nouvel accord de cessez-le-feu avec lui.
Sur un tout autre plan, il a indiqué qu’il y a beaucoup d’étapes liées à l’accord devant précéder les amendements constitutionnels proposés qui n’ont pas été atteintes. Pour Bilal Ag Acherif, ce sont les autorités maliennes qui sont en partie responsables du blocage de l’application de l’accord. Ce, par la prolifération de ce qu’il qualifie de ses milices qui attaquent la périphérie de Kidal à chaque fois qu’un accord est trouvé pour le retour de l’administration.
Avant de déclarer qu’il « est injuste que l’application de l’accord dans d’autre localités soit associée à la situation de Kidal. Laquelle n’est qu’une région parmi les autres que compte le Mali ». Il a également fait d’autres révélations que notre site s’apprête à vous livrer dans les tout-prochains jours. Outre Bilal Ag Acherif et Sidi Brahim Ould Sidatt, les autres responsables de la CMA ayant participé à la rencontre sont Mohamed Ould Mahmoud, Almou Ag Mohamed et Ilad Ag Mohamed, tous membres de la cellule de communication de l’organisation.
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Source: Kibaru