Les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) demandent que des dispositions contenues dans l’accord de paix d’Alger soient inscrites dans la Constitution avant qu’elle ne soit soumise à référendum.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) n’approuve pas le texte actuel du projet de Constitution. Et les ex-rebelles qui contrôlent toujours la ville de Kidal, située au nord-est, ne souhaitent pas qu’on organise un référendum sans prendre en compte leurs préoccupations.
La première, la gouvernance par la régionalisation, explique Bilal Ag Acherif, l’un des responsables de la CMA. Devant la presse, il a affirmé que c’est à travers des lois que le gouvernement malien veut mettre en œuvre cette politique de régionalisation contenue dans l’accord de paix d’Alger. Au lieu d’une loi, il faut intégrer cette disposition dans le projet de Constitution, explique-t-il.
Il en est de même pour « le caractère de libre administration des régions de l’Azawad », c’est-à-dire les régions du nord du Mali, mais aussi des autres régions administratives du pays, en tenant compte des diversités d’un Mali pluriel. Il faut, insiste Bilal Ag Acherif, que cette autre disposition de l’accord d’Alger figure dans la nouvelle Constitution à soumettre à référendum.
Pour lui, dans le passé, si des accords n’ont pas été respectés, appliqués à la lettre, c’est parce qu’ils n’étaient pas inscrits dans la Constitution malienne.
Mali CMA veut projet réforme constitutionnel état
Source: RFI