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Soumeylou Boubèye Maiga : « Il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président…Il n’a pas usurpé le pouvoir et il a un mandat en cours…. »

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Le dimanche 13 août dernier, Soumeylou Boubeye Maiga, président du parti Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA- CFP), non moins ministre secrétaire général de la Présidence était l’invité de l’émission ‘’politik invité’’ sur Africable Télévision. Les échanges ont porté entre autres, sur le projet de révision constitutionnelle, l’ultimatum de la plateforme ‘’An Tè A Bana’’. Aussi, d’autres questions d’actualité ont été évoquées comme la main tendue de la CMA qui serait favorable au retour de l’administration malienne à Kidal.

Selon Soumeylou Boubèye Maiga, ils ont vu un texte sous forme d’ultimatum en circulation, mais qui n’est pas signé. Et il y a aucun élément qui permette d’authentifier l’originalité de ce document.

« Sur le plan de la forme et du fond naturellement, il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président de la République ou à recevoir par le président », a-t-il  affirmé. Car pour lui, les auteurs doivent savoir que le président IBK n’a pas usurpé le pouvoir puisqu’il a été démocratiquement et confortablement élu par les Maliens. Et il a un mandat qui est en cours jusqu’en 2018.

« Nous ne sommes pas dans un Etat illégitime où il faudrait que les citoyens recourent à la désobéissance civile pour entrainer l’effondrement de l’Etat », a-t-il déclaré. Avant d’indiquer que cet épisode leur permet aussi de faire petit à petit,  la décantation parmi les acteurs qu’ils ont  en face et de voir ceux qui ont des préoccupations et des interrogationslégitimes auxquelles ils devront apporter des réponses. Pour lui, le président continuera son exercice qui est de faire la clarification des choses et écouter les citoyens.Parce que dans sa fonction, le président est aussi le gardien suprême de la cohésion nationale et  sociale. Et le moment venu, il dira à la nation ce qu’il aura retenu comme décision, a-t-il expliqué.

« Le président se fait l’obligation d’entendre toutes les sensibilités du pays avant de prendre une décision finale parce que son objectif est d’obtenir  le consensus le plus confortable sur le principe et le contenu de la révision. », a  soulignéSoumeylouBoubèyeMaïga. Avant  de donner l’assurance que le président de la République aura tousles entretiens utiles productifs et nécessaires pour ce faire. D’ailleurs pour lui, il est fort possible que la plateforme soit parmi ceux qui seront invités à venir échanger avec lui le moment venu. Mais, il a précisé que cela n’est pas dû à l’ultimatum ou de la mise en garde contre lui.

A en croire le secrétaire général de la Présidence, l’une des tâches fondamentales du président de la République est de garantir la sécurité de l’ensemble des citoyens.Et l’Etat est en capacité d’assurer de manière proportionnelle, la sécurité pour tous les citoyens maliens pour qu’ils vaquent à leurs activités et à leurs prises de position dans le respect des règlements du pays.

« Ce que je peux dire, c’est que  le Mali ne fera pas l’économie d’une révision constitutionnelle, je ne connais pas la période, mais nous ne ferons pas économie de la révision constitutionnelle, parce que tous les présidents démocratiquement élus depuis 1992 ont ressenti, sur la base de prisesde positionsexprimées à la fois par les leaders politiques, par les citoyens, de procéder à une révision de notre constitution de 1992. Nous devons nous mettre en conformité dans le camp de la convergence institutionnelle ouest-africaine au sein de l’Union Monétaire Ouest africaine, notammentla création d’une Cour des comptes. Nous avons des engagements pris par l’Etat malien dans le cadre de l’accord de paix et de réconciliation qui doivent être partiellement ou totalement prises en charge dans le texte de la constitution », a-t-il soutenu.

Actualité oblige, SoumeylouBoubèyeMaiga s’est aussi prononcé sur la dernière déclaration de la CMA qui se dit favorable au retour de l’administration malienne à Kidal. Selon lui, le gouvernement est en discussion avec les différents acteurs et partenaires de l’Etat dans l’accord. Et il y’a des avancées comme le témoigne la déclaration récente d’Ibrahim OuldSidati.

«….. La présence de l’Etat est indispensable dans toutes les parties du territoire. Maintenant, l’opérationnalisation et la mise en œuvre  forcement, elles vont être progressives. Elles se fontdans un climat de confiance, qui doit se reconstruire. Mais nous devons éviter que nos compatriotes de Kidal,comme des autres pays, considèrent que la présence de l’Etat doit être obligatoirement d’abord une présence militaire », a-t-il souligné.

Soumeylou Boubèye Maiga ultimatum acceptable président usurpé pouvoir mandat cours

Fily Sissoko

Source: Tjikan 

37 Commentaires

  1. Le président de la république est à l’écoute de la nation. Il a initié une concertation avec toutes les couches sociales autour du projet de réforme constitutionnelle. Et il est fort probable que la Plateforme ANTE ABANA soit parmi ceux qui seront reçus pour leur appartenance à la nation et non à cause de leur ultimatum illégitime.

  2. Le président de la république a été élu pour un mandat de cinq (5) et ne peut pas être mise en accusation pour haute trahison ou autre infraction étant en fonction. Ce n’est pas à cause d’un projet de réforme constitution visant à adapter la loi fondamentale aux besoins de la nation que le président peut être accusé de haute trahison et mis en accusation.

  3. Il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président de la république. Ce dernier n’a pas usurpé le pouvoir et il a un mandat en cour qu’il détient de la Constitution. Donc si ces respectent la loi fondamentale comme ils le martèlent, qu’ils renoncent à leur « ultimatum » qui ne répond aux conditions requises.

  4. L’ultimatum en circulation donnant un délai au président de la république, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, pour retirer son projet de réforme constitution sous menace d’une mise en accusation pour haute trahison. Mais ces gens se croient où ? Nous sommes dans un Etat de droit.

  5. L’ultimatum en circulation donnant un délai au président de la république, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, pour retirer son projet de réforme constitution sous menace d’une mise en accusation pour haute trahison. Mais ces gens se croient où ? Nous sommes dans un Etat de droit.

  6. Les maliens doivent reconnaitre que leur président ne veut rien les imposer sans leur consentement. C’est pourquoi il a consulté toutes les couches de la nation. Ce qui a permis d’amener les chefs coutumiers à la raison.

  7. Il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président de la république. Ce dernier n’a pas usurpé le pouvoir et il a un mandat en cour qu’il détient de la Constitution. Donc si ces respectent la loi fondamentale comme ils le martèlent, qu’ils renoncent à leur « ultimatum » qui ne répond aux conditions requises.

  8. Le OUI gagne le terrain, c’est pour cela que les assoiffés du pouvoir et les égoïstes de la nation veulent faire un ultimatum contre notre président démocratiquement élu et ils sont trop faibles.

  9. Pour le retour de la paix et la sécurité pour un Mali indivisible et l’harmonie et la paix au Mali car le droit doit être l’unique référence, les marcheurs doit savoir qu’ils ne peuvent jamais mettre le Président en fautif, Nous appelons chacun a la raison et à la retenue, tenir le référendum ne signifie pas trahir son peuple.

  10. la désobéissance civil est une crime et c est a condamne même s il le faut il faut que ca soit pacifique et risque des arrêts

  11. Pour la paix et la réconciliation au mali la plateforme AN TE ABANA doit retire sont ultimatum rien que pour le développement du pays

  12. Je demande a la plateforme AN TES ABANA de retire leur ultimatum rien que pour la paix et la réconciliation et accepte de faire le référendum la décision de tout un chacun la rune vas nous partage au vote.

  13. Le président n’a pas usurpé le pouvoir il a été démocratiquement élu avec une taux de 77% de voix ,il a notre confiance inconditionnelle.

  14. Population du Mali l’heure n’est plus au désordre nous sommes tous des maliens et notre pays a trop longtemps souffert depuis des années déjà et il est temps que nous nous réveillons pour voir ensemble l’avenir de notre pays pour l’apaisement de notre pays.

  15. Je lance un appel à la retenue, notre pays traverse un moment très difficile; donc Nous soutenons la stabilité, la démocratie et respectons les Institutions de la République du Mali.

  16. Le problème au Mali est avant tout un problème d’ordre politique qui a sa solution dans la mise en oeuvre de l’accord intégrale.Nous avons déjà un président ambitieux,rassembleur….Souhaitons que le Mali réussisse.

  17. L’opposition doit faire preuve de bon sens et comprendre que là où nous sommes nous n’avons pas besoin des facteurs de déstabilisation tout ceux dont nous avons besoin c’est le calme pour pouvoir prendre des bonnes décisions pour le bonheur et l’avenir du Mali.

  18. Le président de la république a été élu démocratiquement et par le peuple et ce n’est pas une menace ou un ultimatum qui va changer cela le président est élu pour un mandat de cinq ans et si je ne me trompe pas c’est jusqu’en 2018 alors ils feront mieux d’attendre car le Mali est un pays légitime.

  19. Dans un Etat de droit,le droit doit être l’unique référence. L’arret de le cour constitutionnelle doit être respectée,il y avait des points soulevés par l’opposition et qui ont été pris en compte par la cour.

  20. Le processus de l’accord d’Alger a été fondé sur des principes de bases à savoir:la paix et la réconciliation nationale.Nous ne sommes pas dans un pays illégitime ou les citoyens recouvrent a la désobéissance civile pour entraîner l’effondrement de l’Etat.Nous voulons que la paix et la tranquillité soient notre quotidien.

  21. Les opposants doivent savoir que nul ne peut l’annuler ce referendum car la cour constitutionnel a déjà donne sa verdict. La question reste la réponse du peuple. Et si on se concentrait sur notre futur et voir ce que cette révision de texte peut être la cause

  22. Un président démocratiquement élu est aussi le gardien suprême de la cohésion nationale et sociale. A l’intention de réviser la constitution pour l’adapter au réalité du moment, si vous aimez votre pays comme vous le prétend pourquoi susciter autant de colère autour de cette question

  23. Les maliens unissez-vous pour que la paix peux revenir sur l’ensemble du territoire malien. Ce pays a toujours été un et resterai toujours un, unis et prospère.

  24. Restons dernier notre chef d’Etat la France n’est pas notre ennemi il nos aide pour restaure la paix et la réconciliation au lieu de critique la France nous opposent qui refisse de faire le référendum pour la paix et la réconciliation.

  25. Qu’Allah apaise notre pays et nous protégés contre ces démons qui consiste aujourd’hui un obstacle pour de de notre pays.

  26. Il nous a surpris monsieur Boubeye MAïga car lui n’a jamais l’esprit du président de la république tranquille qui se cache pour détruit le pouvoir du président à cause de son intérêt personnelle.

  27. Pour la paix et la réconciliation au mali la plateforme AN TE ABANA doit retire sont ultimatum rien que pour le développement du pays

  28. Je demande a la plateforme AN TES ABANA de retire leur ultimatum rien que pour la paix et la réconciliation et accepte de faire le référendum la décision de tout un chacun la rune vas nous partage au vote.

  29. IBK est notre président et nous l’avons élu à plus de 77% de voix donc vraiment s’il ne faisait pas le poids ce serait le contraire .Les ennemis comprenez cela et laisser nous vivre librement .

  30. Du n’importe quoi ici c’est Mali on fait tout au nom du Mali, comment une plate forme ose donner un ultimatum à un président démocratiquement élu?

  31. Du n’importe quoi ici c’est Mali on fait tout au nom du Mali, comment une plate forme ose donner un ultimatum à un président démocratiquement élu?

  32. Selon Soumeylou Boubèye Maiga, Secrétaire Général de la Présidence : « Il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président…Il n’a pas usurpé le pouvoir et il a un mandat en cours…. ». Ce message est clair et sans l’ombre d’un doute. Vive la démocratie au Mali.

  33. IBK reste le choix des maliens et pour cela nous ne laisserons pas des minuscules groupements venir salir son images et foutre le bordel dans ce pays à travers des revendications sans fondement connu. Nous savons tous que c’est une manière pour l’opposition de tenter de faire un coup d’état contre notre président mais que ces délinquants sachent qu’ils nous auront sur leur passages.

  34. IBK a été démocratiquement élu et je ne vois pas le sens de cet ultimatum. Ces partisans du NON se prennent pour Dieu mais ils seront surpris de voir que les maliens qui aspirent à la paix ne participeront pas à ces idioties car cette histoire d’ultimatum résulte d’un manque d’intelligence de leurs parts. Nous sommes prêt à défendre notre patrie contre ces fouteurs de trouble et ceux, avec fermeté.

  35. Ce n’est pas un groupe de voleurs et d’imposteurs qui fera la loi dans notre Mali. Nous n’avons pas besoin de désordre actuellement donc que ces politiciens sans ambition aucune se permettent de lancer des ultimatum à notre président démocratiquement élu.

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