La plateforme des jeunes dénommée “Trop c’estTrop” s’est, dans une lettre adressée aux opposants à la révision constitutionnelle, indignée face à l’attitude qui anime ce regroupement depuis peu.
Dans une lettre, les responsables de “Trop c’est Trop” dénoncent le comportement antidémocratique des responsables de la plateforme “Antè Abana”.
Au juste, les jeunes du mouvement “Trop c’est Trop” se veulent républicains dans leur combat contre certains points du le texte actuel.
Contrairement, disent-ils, à certains de la plateforme, qui lors de leur dernière assemblée générale, sont allés jusqu’à menacer de fomenter une subversion des institutions en place, “Trop c’est Trop”, première organisation à descendre dans la rue pour protester, se veut précise:
Curieusement, 《Des personnalités, militants et invités de la Plateforme An Tè A Bana ont ouvertement fait référence à un possible renversement du Président de la République》, s’indignent les responsables de “Trop c’est Trop”.
Ensuite, ajoutent-ils 《Lesdites A.G ayant conduit à imposer un ultimatum au Président de la République pour le retrait du projet de Constitution concerné. Le mouvement Trop c’est Trop tient à rappeler ses fondements qui sont : la citoyenneté, la démocratie et le développement.》
Cest pourquoi, dans sa lettre, le Mouvement Trop C’est Trop a invité la Plateforme Antè A Bana à préciser le plus vite possible et publiquement les actions qui seront tenues en cas de non respect de l’ultimatum en question (dans le détail et la chronologie de leurs occurrences).
En outre, ils ont ajouté que le concept de désobéissance civile devra aussi être clarifié pour empêcher toute forme de velléités anti-démocratiques de naitre au sein de la Plateforme.
Enfin, peut-on lire, 《”le Mouvement Trop C’est Trop” sait qu’il n’est pas nécessaire de rappeler qu’il ne s’associera jamais à des initiatives de déstabilisation de l’Etat ou d’atteinte à l’intégralité des institutions de la République》.
À voir juste, biens de personnes dont les objectifs sont antidémocratiques se comptent ai sein de la plateforme.
Déjà, signale un député de la majorité, 《des gens comme l’honorable Amadou Thiam et Soumaïla Cissé étaient là lorsqu’ils ont proposé des amendements, par la suite acceptées à 90% par le parlement. 》
À ces propos, il faut ajouter que c’est deux mois durant que ce projet de révision a fait l’actualité au parlement.
Les députés déguisés en opposants au projet aujourd’hui, affichent sans doute leur manque de courage. C’est que les jeunes de Trop c’est Trop viennent de prouver aux yeux des Maliens. Car il y a un adage qui dit, 《quand tu danses avec un aveugle, il faut souvent le piétiner pour lui signifier ta présence》. Autrement dit, il faut faire attention, à ce que les fous du pouvoir ne fassent sombrer le pays pour leurs intérêts sordides.
De là, certaines indiscrétions insunient que si c’est pour l’article 118 que les responsables de la plateforme Antè Abana veulent évoquer une éventuelle poursuite contre le Chef de l’Etat, il faudra pourtant se préparer à comparaître, tout simplement parce que cette question n’a pas été soulevée lors des débats à l’assemblée nationale. Alors, s’interrogent des observateurs: Que s’est-il donc passé en si peu de temps ?
En tout état de cause, la Plateforme Antè Abana vient de subir un recadrage assez important. Des jeunes disent donc non à une tentative de fomenter les actes antidémocratiques, voire imprescriptibles.
Fissure Mouvement Trop c’est Trop désolidarise opposants révision constitutionnelle
Mamadou Cissé, enseignant à la retraite