Pour la énième fois, depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, nos dirigeants se laisseront tromper une fois de plus par les responsables de la CMA qui arborent à chaque occasion, des habits de couleurs différentes. En mai 2014, il y a eu le voyage meurtrier de l’ancien premier Ministre à Kidal où nos six administrateurs ont été froidement égorgés, et par qui ? Ce sont ces mêmes responsables de la CMA qui en sont les auteurs. En 2015, il y a eu les négociations d’Alger, au cours desquelles, IBK avait rassuré le peuple, comme quoi, une ligne rouge avait été fixée. Il n’en était rien, et la CMA en a profité pour s’embarquer dans un accord dit d’Alger qui en réalité a scellé la division du Mali sur le plan militaire, territorial. Un accord qui a créé et l’inégalité entre les citoyens devant la loi malienne. Le Président IBK a levé les poursuites contre ceux qui ont massacré le capitaine ‘’BAD’’ et ses 116 compagnons à Aguelhok. Ils ont refusé de participer à la première cérémonie de signature de l’Accord, pour lequel plus d’une dizaine de chef d’Etat et les représentants de la Communauté Internationale étaient présents. Cette situation a amené l’Etat a finalement signer avec lui-même. En 2016, ces mêmes responsables ont été financés par le budget national pour un montant de cinq cent millions pour une conférence supposée être celle d’une réconciliation avec l’Autorité Centrale de Bamako. Au finish, Kidal a été interdit à la partie gouvernementale. En fin 2016, il avait été décidé avec la CMA, que le Ministre de l’éducation, Monsieur Barthélémy TOGO devrait lancer officiellement la réouverture des classes à Kidal en octobre. Après que toutes les dispositions aient prises pour ce faire, patatras, Kidal a été interdit aux autorités maliennes fussent-elles des membres du Gouvernement. En 2017, lorsqu’il a été décidé d’aller installer les autorités intérimaires, à Kidal, nous avons vu que deux drapeaux cohabitaient dans la salle de cérémonie. Celui du Mali et celui de l’Azawad. Tous ces actes se sont passés, sous la présidence du Ministre de l’administration Ag Erlaf, qui n’a pas daigné lever le petit doigt réprobateur de cette situation. Il ne pouvait pas le faire, car c’est lui qui est accusé d’être le cerveau des différentes rebellions et leur taupe au sein du gouvernement. Ce jour-là, les responsables maliens ont fait honte au peuple. Le Ministre de l’énergie a été accepté là-bas en janvier 2017, parce que les populations avaient besoin d’eau et d’électricité. Les populations se montrent maliennes lorsqu’elles ont besoin des fonds du peuple. Le retour des FAMAS initialement, prévu pour le 20 juin a été finalement reporté au 20 juillet, puis reporté sine die.
A travers, tous ces jeux, ni l’Etat, ni IBK n’ont rien compris ou font semblant de ne rien comprendre. Le Premier Ministre vient lui aussi de se mettre dans le jeu, en annonçant que plus aucun obstacle ne s’oppose au retour de l’administration à Kidal. Cette nouvelle n’est pas le premier chant de sirène pour le peuple. C’est une énième tentative . Les membres de la CMA ne sont pas les maitres de Kidal, c’est bien Iyad Ag Ghaly qui en est le maitre. Sachons que la CMA est déconnecté de Iyad depuis l’arrivée de Barkhane. Le Premier Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA ne doit pas amener les fonctionnaires maliens à la boucherie encore, après celle de mai 2014. Il est donc suffisamment averti, sinon il sera le coupable tout désigné. Alors requiem
Édito Kidal plus aucun obstacle
La Rédaction