« Une bataille s’achève une autre commence. La plate-forme Antè A Bana, continuera pour mener à bien d’autres batailles ». C’est la principale information du meeting organisé par le directoire de la plate-forme Anè A Bana « Ne touche pas à ma Constitution », le samedi 19 août, sur l’esplanade de la bourse du travail. Ce meeting intervient au lendemain du sursis du projet de révision Constitutionnelle par le Président IBK. La cérémonie était placée sous la présidence du 1er vice-président, l’honorable Amadou Thiam.
Le n°2 de la plate-forme, l’honorable Amadou Thiam, a indiqué d’entrée de jeu que c’est la victoire du peuple. Après avoir rappelé toutes les péripéties qui ont abouti à cette victoire, l’honorable Amadou Thiam est ainsi revenu sur la rencontre que le directoire de la plate-forme a eu avec le président de la République le vendredi 18 août. Selon l’honorable Thiam, la bataille n’a pas été facile. Certains ont perdu leur boulot et d’autres ont perdu leur contrat de prestation, a-t-il précisé. Et de conclure « une bataille s’achève et une autre commence. La plate-forme continuera pour mener à bien d’autres batailles ». « Le sursis n’est pas la fin ; que le président IBK retourne avec sa constitution là où il l’a prise », renchérira M. Tiébilé Dramé. Lequel ajoutera que la lutte continuera jusqu’à la victoire. De son côté le chef de file de l’opposition a remercié la jeunesse malienne pour sa maturité et sa mobilisation sans faille. A l’en croire, la jeunesse malienne a fait mieux que la jeunesse sénégalaise et burkinabé d’autant que les jeunes n’ont saccagé aucun objet. Pour le patron du parti de la poignée de main, le pouvoir n’est pas à Koulouba mais avec le peuple. Et d’ajouter que cette date sera marquée à jamais dans l’histoire du Pays. « Je suis sûr désormais que les jeunes maliens sauront que leur voie et leur mobilisation serviront à quelques choses. Quand ils parlent, ils seront écoutés que ça soit sous ce régime ou sous le régime future. Désormais, rien ne sera plus comme avant au Mali », a-t-il commenté. « Notre force est dans l’union et la détermination. La plate-forme doit continuer à servir de sentinelle de veille pour parer à toute éventuelle dérive du pouvoir », ajoutera le secrétaire général de la CST, Amadou Amion Guindo. L’honorable Oumar Mariko de son côté estime que la guerre n’est pas finie. C’est pourquoi, il a invité le peuple à se réveiller. Que la flamme de la plate-forme ne soit pas éteinte, a-t-il prôné. Pour Master Soumy, la plate-forme a remporté une bataille mais pas la guerre. D’autres combats comme la préservation des acquis démocratiques sont à mener, a-t-il conclu. « Ce que nous avons fait, c’est choquer pour suspendre » introduit Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath. Lequel ajoutera que si l’essentiel est atteint, il devient nécessaire pour tout un chacun de se battre pour demander l’essentiel. A l’en croire, l’Etat est une émanation de la volonté du peuple. Et le patron de ‘’choquer pour éduquer’’ de marteler « nul ne peut désormais être au-dessus de Rasta ». Il a terminé son intervention par remercier le Président IBK d’avoir favorisé le rapprochement de certaines personnes.
L’Honorable Soumaïla Cissé, Chef File Opposition meeting plateforme AN TE A BANNA Désormais comme avant Mali
Abdrahamane Sissoko