Le Président de la République montre une fois encore son attachement aux principes de transparence et de reddition de comptes. À en croire notre source, par courrier adressé au ministère de l’Économie et des finances, après un arrêté pris en Conseil des ministres, il a exigé que soit mis fin aux marchés non autorisés par le Conseil des ministres.
N’en déplaisent aux détracteurs, le Mali force l’admiration depuis septembre 2013 et le président est décidé à en découdre avec les vielles habitudes. Dans les jours à venir, mieux qu’hier, les ressources publiques seront gérées avec beaucoup plus de transparence. Inutile de d’énumérer les acquis de cette croisade en vu. « Le Mali d’abord », sera beaucoup de détenteurs de faux diplômes dénichés, beaucoup d’emplois fictifs supprimés, beaucoup de mauvais citoyens poursuivis, beaucoup d’audits finalisés. Les ennemis du Mali d’abord peuvent chanter. La grande croisade en perspective contre le pillage systématique des ressources de l’État ne s’arrêtera pas. Le gouvernement est résolument engagé et bousculera les habitudes. Les insolents d’hier regagneront les rangs. La République sera désormais gérée avec beaucoup de sérénité. En plus de cette action de salubrité publique, le gouvernement se penchera désormais et de façon résolue sur l’autre question essentielle ; celle du gré à gré. Le Chef de l’État sur cette question, n’a pas voulu faire de formalisme pesant.
Selon notre source, par courrier adressé au ministère de l’Économie et des finances, le Dr boubou Cissé, le patron de l’Exécutif a demandé qu’il soit mis fin et de façon immédiate à cette pratique. La mesure du Chef de l’État est intervenue suite à plusieurs plaintes qui lui sont parvenues. Une fois encore, l’acte posé par le numéro 1 du Mali est l’expression de la bonne gouvernance. Un chef plus à l’écoute des plaintes de son peuple, c’est un gage de transparence. Par ce courrier, le président de la République demande au ministre de l’Économie et des finances de ne plus donner suite au gré à gré sans l’autorisation du Conseil des ministres. L’attribution des marchés par voie de gré à gré est certes autorisée par le Code des marchés, mais ce mode de financement public doit faire l’objet d’une autorisation en Conseil des ministres. La pratique est fréquente dans certains ministères en vue de contourner la lenteur de la procédure normale. Par cette décision, le Président de la République démontre qu’il est plus que jamais attaché à la bonne gouvernance. Mieux, il oblige tous ses collaborateurs à la bonne gouvernance. Il démontre sa détermination, son engagement à préserver les deniers publics afin de disposer du maximum de ressources pour réaliser les chantiers qui améliorent les conditions de vie de tous. La bataille pour la transparence est désormais un passage obligé et rien ne peut l’arrêter.
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Cyrille Coulibaly
Source: La Nouveau Réveil