Avec l’inauguration du poste de commandement opérationnel de la force militaire conjointe du G5 Sahel samedi 9 septembre 2017 à Sevaré par le président Ibrahim Boubacar Keïta, la mise en place de la force conjointe composée de 5000 militaires venant de la Mauritanie, du Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad pour lutter contre le terrorisme, avance au niveau institutionnel. Mais au niveau opérationnel, on est très loin du compte puisque comme on aime le dire, le nerf de la guerre est loin d’être acquis.
Pour le moment, seuls 50 millions euros sur 300 sont assurés et personne ne peut rassurer quant à la réussite de la table ronde des donateurs prévue dans les prochains mois. Et pourtant, on est condamné à réussir cette opération d’autant plus même s’ils ne disent pas encore ouvertement, les Français ne peuvent pas maintenir la Force Barkhane au delà des quatre prochaines années à cause des restrictions budgétaires imposées par les règles européennes. Donc, on est obligé de réussir le G5, sinon on sera réduits à accepter de nouvelles compromissions avec la France.
mot attendant sous
DAK