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INSTAURATION DE REGIME DE SANCTIONS AU MALI: La CMA dos au mur

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La Coordination des Mouvements de l’Azawad a visiblement le dos au mur, de  par son accueil favorable réservé au régime de sanctions que les Nations Unies ont instauré au Mali. Un de ses leaders, Almou Ag Mohamed, ayant affirmé que la CMA pense qu’il faut sanctionner ceux qui violent l’Accord.

 

L’Accord pour la paix et la réconciliation d’Alger II ne cesse d’être violé par les groupes armés, notamment la CMA. Il suffit de marquer un pas dans la mise en œuvre dudit accord pour que la CMA mette une barrière pour couler les efforts consentis.

 

Du souci de la mise en place des autorités intérimaires au retour de l’Administration à Kidal, en passant par le Mécanisme Opérationnel de Coordination, la Responsables de la CMA n’ont jamais fait preuve de bonne foi. Pour saper les efforts, ce sont des hostilités qu’ils ouvrent, violant le cessez-le-feu instauré il y a des mois.

 

Entre temps, les avertissements du président du Comité de Suivi de l’Accord ne s’est pas fait attendre. Ce dernier les avait menacés de toute rupture de privilèges dont ils bénéficient. Ces intimidations n’ont presque pas ébranlé le moral de la CMA, qui continue son aventure come de rien n’était.

 

Sous la demande des autorités du Mali, la France a porté cette résolution d’instauration d’un régime de sanctions au Mali contre toute entité qui violerait les termes de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Une telle position française sonnerait comme un abandon du côté de la CMA qui se sent acculée de toutes parts. Ne sachant plus à quel saint se vouer, la CMA estime à son niveau que c’est une bonne chose.

 

«Nous avons d’ailleurs demandé à la méditation depuis fort longtemps de mettre en œuvre des sanctions contre le violeurs de l’accord et des droits humains, mais rien ! C’est toujours le même jeu d’équilibriste de la part de la MINUSMA qui ne parvient même pas à appeler le chat par son nom quand il y a violation, encore moins situer les responsabilités », s’est activé à dire Almou Ag Mohamed.

 

Selon lui la CMA ne craint pas de sanctions, « que ces contrevenants soient de la CMA ou des autres parties, sans quoi cet accord aura du mal à se mettre réellement en place ».

 

«Et la CMA, qui se veut respectueuse des droits de l’Homme et des engagements auxquels elle a librement souscrit, ne peut que se réjouir de la mise en place de telles mesures », a affirmé Almou Ag Mohamed.

 

En ce qui concerne l’ONU, ce Responsable de la CMA croit qu’elle frise de  partialité. Ce, dans la mesure où elle estime que la MINUSMA ne joue pas non seulement franc jeu, mais qu’elle est plutôt limitée par son mandat.

 

«Sa division “Droits de l’Homme” par exemple n’arrive même pas à situer clairement et ouvertement les responsabilités quand il y a une violation des droits de l’Homme », a-t-il regretté. Avant d’ajouter : « Mais, avec cette nouvelle dynamique, il y a de quoi redonner confiance à toutes les personnes et entités de bonne foi ».

 

Les sanctions portent sur la « possibilité d’interdiction de voyager au gel des avoirs » à l’encontre des violeurs ‘’à la mise en œuvre de l’accord identifiés par un comité de sanctions’’.

 

Du côté de Bamako, cela est, se réjouit une source, nécessaire aujourd’hui pour affermir les acquis et dérouter les groupes signataires de continuer les violations incessantes de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

 

Désormais, ce régime doit être traduit dans les actes, car les Maliens ne veulent plus que cette résolution pourrisse dans les tiroirs comme les précédentes. Il faut qu’elle soit appliquée à la lettre. C’est à cette seule condition que le Mali peut retrouver la paix.

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D.C.A.

Source: Le Soft

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