La décision émane de la Haute Cour d’Umuahia dans le sud-est du Nigeria.
Les 150 personnes ont été arrêtées lors des incidents du week-end.
Elles sont accusées d’être membres des Peuples Indigènes du Biafra, un groupe qui revendique l’indépendance du Sud-Est du Nigeria.
Sept d’entre elles sont soupçonnées d’avoir participé à l’attaque suivie de l’incendie du commissariat de police d’Aria à Aba, une ville commerciale dans l’Etat d’Abia, épicentre des mouvements de contestation biafrais.
Les autres personnes ont été arrêtées à Isiala Ngwa, une autre ville clé de l’Etat d’Abia, suite à des violents affrontements entre les forces de sécurité et des centaines de militants séparatistes près du domicile du principal leader indépendantiste Nnamdi Kanu.
Le Mouvement des Peuples autochtones du Biafra a été officiellement déclaré groupe terroriste par le gouvernement nigérian suite à ces derniers incidents.
Son leader Nnamdi Kanu, n’a quant à lui, pas encore été aperçu en public depuis le raid des soldats à son domicile.