Demain 22 septembre, notre pays devra célébrer sa souveraineté internationale acquise un 22 Septembre 1960. Depuis 2012 suite au coup d’état de la junte du CNRDRE, le Mali, notre pays traverse des moments cruciaux de son existence. L’avenir des générations futures semble compromis avec la nouvelle donne sécuritaire internationale où le pays est mis sous tutelle onusienne. Pire au nom d’un accord censé ramener la paix, la quiétude et notre souveraineté retrouvées, depuis trois ans, une partie du territoire est coupé du Mali sans que les forces internationales débarquées en tout état de cause sur notre sol, n’arrivent pas à nous aider à réconcilier le peuple.
Un accord de défense aux contours ambigus a été signé avec la France. Cela n’a pas permis que nous retrouvions tout notre territoire. Mieux, le mandat de la MINUSMA a été rendu robuste, de l’avis général de nos compatriotes, cela aussi n’aura servi à rien si ce n’est que l’insécurité est grandissante avec des pertes civiles et surtout militaires. La saignée continue toujours. Le Président IBK n’arrête de voyager, sans trouver les moyens nécessaires de mettre fin à cette insécurité tout comme faire revenir la région de Kidal dans le giron malien.
C’est dans ce contexte fâcheux que notre pays s’apprête à fêter « notre indépendance » où notre souveraineté demeure gravement menacée. En un mot, notre souveraineté est toujours piétinée.
Alors, dans quel contexte cette fête sera célébrée ?
Editorial Notre souveraineté piétinée
Bokari Dicko
Source: Mali Demain