De nos jours, nombreux sont les jeunes maliens qui ont fait du pari mutuel urbain (PMU) leur asile économique. Beaucoup d’entre eux, disent en tirer profit… Lisez cette histoire et rigolez
Samedi dernier, un jeune amateur du PMU Mali s’offre deux billets. A l’arrivée de la course, le gagnant par ordre correspond à l’un de ses billets.
Très heureux, il en informa sa femme, ses amis et quelques collaborateurs. Les uns et les autres ont fait des bénédictions et certains ont même présenté la liste des cadeaux auxquels ‘ils aspirent.
L’un de ses amis, professionnel du jeu, l’informe que très peu gagneront en ordre ce jour-là . Avant de jurer que l’ordre ne paierait pas moins de quatre millions (4 000 000 F CFA). Toute chose qui rassurera notre gagnant du jour.
Entre-temps, il avait sur lui une somme qui avoisinait cinquante mille franc CFA. Sans calcul, il dilapide sa réserve en offrant à ses proches : La viande grillée (dibi sôgo) et la boisson.
Dans la tourmente de la fête, la nuit tombe et notre heureux gagnant qui ne s’intéressait jamais au programme de l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM), fut le premier à s’installer devant le petit écran.
Il a regardé ce jour là, le Journal Télévisé de 20 heures ainsi que les annonces pluviométriques de Mali météo. Chose qu’il n’avait pas fait depuis des décennies.
Enfin, viendra ensuite le grand moment tant attendu par le champion, ses épouses, ses amis… Tous étaient hyper concentrés sur l’émission PMU Mali.
Le cœur du grand gagnant battait la chamade, l’adrénaline était montée de par sa tête et il n’attendait que le montant qu’il devait encaisser dès le lendemain matin…
“Bonsoir cher turfiste, les chevaux ont courus et l’ordre à payer trois-mille franc CFA (3000 F CFA…)”, laisse tomber le présentateur télé.
Le choc a été tel que le jeune champion a fallu piquer une crise cardiaque. Il a pleuré pendant plusieurs jours avant de finir par se résigner. Cependant, il a juré de ne plus jamais rejouer au PMU Mali.
La leçon à retenir à travers l’histoire de ce jeune gagnant : est de savoir raison garder et d’éviter de nous emballer. Car la précipitation nous amène souvent à poser des actes que nous regretterons pour toujours.
Edito/PMU Mali folie parieur
KANTAO Drissa
Source: Le Confident