Depuis quelques années, on assiste à une distribution de médailles à tour de bras. Des individus, qui n’ont aucun haut fait d’armes, mais simplement copains ou “petits” de ministres ont pu accéder à un mérite national. Des centaines de quidams ont été décorés, enlevant toute importance aux médailles.
Pendant ce temps, la presse privée est superbement ignorée. Il faut que les journalistes meurent pour qu’ils aient droit à la reconnaissance de la nation. Ce fut le cas de Chouaïdou Traoré, un pionnier de la presse privée, et du combattant Ibrahim Famakan Coulibaly.
Et pourtant les journalistes de la presse privée ont été à l’avant-garde du combat démocratique. Beaucoup parmi eux l’ont payé au prix fort. Il est temps que le Grand maître des Ordres nationaux qu’est le chef de l’Etat corrige ce mépris du journaliste de la presse privée par les autorités. Beaucoup de dates charnières (nouvel an ou 20 janvier) sont devant nous pour décorer les plus méritants de la presse privée.
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DAK
Source: L’ Indicateur du Renouveau