Dans moins d’un an, le Mali organisera des élections générales, dont la présidentielle qui s’annonce capitale. Mais à dix petits mois de ce scrutin, de nombreuses questions et surtout des inquiétudes surgissent au sein de la classe politique. Aussi, de nombreux observateurs ne cachent pas leur scepticisme sur la bonne organisation des futures élections. Pour ces observateurs, le Ministère de l’Administration Territorial accuse un grand retard par rapport à l’organisation des élections de 2018. Il s’agit, entre autres, d’un énorme travail à faire pour la mise en place d’une nouvelle CENI (Commission électorale nationale indépendante) et de l’élaboration du fichier électoral. Sans compter d’autres actions indispensables à la tenue d’élections propres et crédibles.
Mais tout indique que le pouvoir en place ne semble guère presser à aller dans cette voie. Et de sérieux doutes subsistent sur la personne même du ministre de l’Administration, Tieman H Coulibaly, qui est fortement soupçonné d’être mis là (à l’administration territoriale) pour des raisons inavouées…
Élections 2018 Graves menaces processus électoral
La Rédaction
Source: L’ Aube