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Musique : L’ensemble instrumental national se meurt

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Jadis, porte flambeau de la musique traditionnelle du Mali, l’ensemble instrumental national a connu ses heures de gloire. Aussi, ce groupe a vu défiler presque tous les grands musiciens et cantatrices du pays. Les différents régimes qui se sont succédés au Mali ont tous considéré ce groupe musical comme un patrimoine qu’il faut entretenir à tout prix. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. En effet, l’ensemble instrumental national connait d’énormes problèmes à cause du laxisme du département de la culture dont il relève. Conséquence, les musiciens sont partagés entre le découragement et le manque de motivation. Ce qui explique sans doute le déclin de ce groupe mythique. « Il arrive que des musiciens tombent malades et qu’ils ne bénéficient d’aucune assistance de la part du département de la culture, ou d’autres structures de l’Etat… Or, dans le temps, ils étaient mis dans toutes les conditions par les autorités», indique une source.

Ainsi, des doigts accusateurs sont pointés en direction de la ministre de la culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, accusée de ne rien faire pour maintenir en vie l’ensemble instrumental, à défaut de lui redonner ses lettres de noblesse d’antan.

Insécurité :

Les évêques inquiets après plusieurs attaques contre les églises

La conférence épiscopale du Mali se déclare inquiète après plusieurs attaques commises récemment contre des églises et des chapelles dans le centre du pays. La semaine dernière, dans le village de Dobara, à 800 kilomètres au nord de Bamako, des hommes armés ont forcé la porte de l’église et y ont retiré crucifix, nappes d’autel, images et statue de la Vierge Marie et ont brûlé le tout devant l’église. D’autres attaques d’églises et de chapelles dans le centre du Mali se sont déroulées devant des fidèles, les semaines précédentes. En septembre, dans la localité de Bodwal, des chrétiens ont été chassés de leur lieu de culte par des hommes armés avec ce message : « Nous allons vous tuer si nous vous voyons prier encore dans l’église ». La sécurité s’est nettement dégradée ces derniers mois dans le centre où sévissent des groupes armés islamistes.

Face à cette situation, le gouvernement garde un silence de carpe.

   Rentrée  scolaire :   

Les élèves du collège horizon victimes  du putsch turc

Le président turc Erdogan tente de détruire le réseau d’écoles que son ennemi juré, Fethullah Gülen, a implanté en Afrique. Et ceux sont les 3 200 élèves de quatre écoles du réseau Collège Horizon de Bamako qui risquent d’en faire les frais. Les écoles Collège Horizon à Bamako sont un symbole d’excellence : 90 % de réussite au baccalauréat cette année (la moyenne nationale est de 32 %). Pourtant, le gouvernement a abrogé l’agrément accordé aux promoteurs du collège. Motif : Ces écoles appartiennent au prédicateur turc Fethullah Gülen, que le président Erdogan accuse d’être le cerveau du putsch manqué de juillet 2016. Depuis, il tente par tous les moyens d’annihiler la présence à l’étranger de son rival. Au Maroc, au Soudan, en Guinée, au Niger, en Somalie : la diplomatie turque fait pression sur les gouvernements pour qu’ils retirent les agréments des établissements et transfèrent la gestion à la fondation turque Maarif. Mais, la pilule a du mal à passer auprès  des parents d’élèves.  Et pour cause, la plupart des écoles reprises par Maarif à l’étranger ont périclité.

 

Poissons importés :

Attention au Virus tilapia

Il y a bientôt trois mois, le Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a donné l’alerte sur une maladie hautement contagieuse qui se propage chez le tilapia, l’un des poissons les plus consommés au monde. Selon l’organisme onusien, l’épidémie devra être appréhendée avec soin surtout dans les pays qui importent le tilapia. La FAO a ainsi sommé les pays importateurs de prendre des mesures appropriées pour la gestion des risques tels que la multiplication des tests de diagnostic, le renforcement des certificats de santé, l’instauration des mesures de quarantaine et le développement de plans d’urgence. Depuis, la plupart des pays importateurs ou ceux de transit de ce poisson ont développé des initiatives pour minimiser les risques. Après la République démocratique du Congo et le Bénin, c’est la Côte d’Ivoire qui a interdit depuis le 7 septembre dernier l’importation et la commercialisation du tilapia en provenance de cinq pays (Colombie, Équateur, Égypte, Israël et Thaïlande).

Pour l’instant, face aux inquiétudes légitimes des consommateurs de poisson, c’est le silence radio de la  part des autorités maliennes.

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Rassemblés par la Rédaction

Source: L’ Aube

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