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Abdelkader Messahel, ministre algérien des affaires étrangères : Une sortie ratée et inutile

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Abdelkader Messahel, ministre algérien des affaires étrangères

Le Ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a franchi vendredi un palier supérieur dans l’invective lorsqu’il a attaqué gratuitement les banques marocaines et la compagnie aérienne Royal Air Maroc devant des hommes d’affaires de son pays.

Quel que soit l’angle sous lequel on analyse les propos du Chef de la diplomatie algérienne, ils sont, à l’évidence, totalement inadmissibles et jurent avec les règles élémentaires en diplomatie. En outre, ces accusations gravissimes portées contre des symboles de la souveraineté marocaine par Abdelkader Messahel constituent, à n’en pas douter, une escalade verbale jamais atteinte par la partie algérienne dans son opposition stérile et contre-productive au Royaume chérifien.

Vaine tentative

Abdelkader Messahel et tous ceux qui pensent comme lui – heureusement qu’ils se comptent sur les cinq doigts d’une main – feraient mieux d’ouvrir les yeux et de copier, sans gêne aucune, le modèle marocain de développement qui est porteur de prospérité et de stabilité pour les populations du Maroc, du Maghreb et de l’Afrique.

Les diatribes de Messahel sont une vaine tentative de noyer le poisson dans l’eau et ne sauraient, en aucun cas, exprimer le point de vue du peuple algérien qui aspire à la prospérité et qui voudrait légitimement se hisser au niveau du bien-être tant envié atteint par les populations du Maroc.

Le Maroc : un pays ouvert et moderne

Si les banques marocaines exportent leur expertise sur tout le continent, si les ailes de Royal Air Maroc le portent vers toutes les destinations et si, depuis plusieurs décennies, la jeunesse africaine prend d’assaut les universités et grandes écoles marocaines pour se former, c’est bien sûrement parce que le Maroc s’est montré un pays ouvert, un pays moderne et un pays très tôt convaincu de l’utilité de la coopération Sud-Sud.

En Afrique, chaque fois que Sa Majesté le Roi Mohamed VI est annoncée, les dirigeants et les peuples se prennent à rêver de grands investissements, de projets conjoints, d’œuvres de philanthropie et de moments de fusion avec un souverain visionnaire.

Ces dernières années, le Roi du Maroc a parcouru des milliers de kilomètres en Afrique, sillonné villes et campagnes pour apporter l’espoir aux populations locales, mais surtout Sa Majesté a engagé les dirigeants africains à se convertir au modernisme, à l’économie de marché et au partenariat gagnant-gagnant.

Les africains sont convaincus que les propos outrageants de Messahel n’affecteront nullement cet engagement de Sa Majesté qu’ils apprécient tant, tout comme ils ne remettront pas en cause le dynamisme des hommes d’affaires marocains sur le continent. Leur savoir-faire, leur professionnalisme, leur management ainsi que  leurs qualités humaines sont appréciés, toutes choses qui expliquent les success-stories qu’ils multiplient sur le continent dans l’agro-industrie, les finances, les télécommunications, le négoce, la formation, etc.

Le leadership marocain est de bon augure pour l’Afrique au Sud du Sahara qui voit dans le Royaume chérifien un modèle de stabilité, de développement dont les dividendes profitent aux plus humbles et de tolérance dans un contexte international marqué par la violence et les extrémismes de tous ordres.

Diplomatie en panne

Au lieu de s’époumoner à porter continuellement des charges inutiles contre le Maroc, Messahel ferait mieux de se préoccuper du fiasco économique de son pays qui laisse en rade une jeunesse désemparée et sans perspectives. De la même façon, il gagnerait à entreprendre, sans tarder, la reconstruction du champ de ruines qui lui sert de diplomatie. A ce propos, les invectives de Messahel cachent mal la panne d’initiative voire l’échec de la diplomatie algérienne sur le continent. Les africains ne sont pas dupes et comprennent qu’ils ont tout à gagner à renforcer l’axe de leur coopération avec Rabat qu’à attendre que la très riche Algérie daigne leur ouvrir son portefeuilles qui n’a jamais servi qu’à enrichir une race de privilégiés et de prébendiers… si ce n’est d’exporter le terrorisme hors de ses frontières nationales.

Husain Edwards,

Analyste et journaliste Freelance

Bruxelles 

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