Les leaders du Syndicat des travailleurs de l’administration d’Etat (Syntade) viennent de prouver leur peu d’intérêt pour le dialogue : en déclenchant une grève de 72 h. Malgré l’offre de dialogue du président de la République, le Syntade a entamé hier sa grève.
Pourtant, c’est connu : un syndicat n’a pas le droit de prendre en otage un pays comme le nôtre empêtré dans toutes sortes difficultés au motif que ses adhérents se sentent menacés par une loi. La loi en question, qui punit l’enrichissement illicite, n’a pas été prise contre le Syntade. Elle est impersonnelle et devra s’appliquer dans toute sa rigueur.
Aujourd’hui, les syndicalistes peuvent piétiner l’Etat qu’on a tous contribué à affaiblir, mais demain il est possible qu’il soit restauré. Et alors tous ceux qui se sont mis en porte-à-faux avec les lois, règlements et principes devront en répondre.
De toute façon Syntade dévoile sa volonté délibérée de freiner la lutte contre l’enrichissement illicite, décrié par tout le peuple. Une grève de 72 h est avant tout un manque à gagner pour le pays et des dommages collatéraux pour le citoyen, sevré de services administratifs.
Syntade couteau entre dents
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau