“Notre demande collective au monde est qu’il maintienne le cap fixé à Paris” avec l’accord adopté fin 2015 contre le réchauffement planétaire, a dit le Premier ministre fidjien et président de la COP23, Frank Bainimarama, lors de la cérémonie d’ouverture.
“Le besoin d’agir urgemment est évident. Notre monde souffre d’événements extrêmes provoqués par le changement climatique. Notre responsabilité en tant que dirigeants est de répondre à cette souffrance, nous ne devons pas décevoir nos peuples (…) Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour faire marcher l’accord de Paris”, a-t-il insisté.
“C’est notre moment de vérité”, a-t-il encore dit, ajoutant: “nous sommes tous dans le même canoë”.
“Nous devons faire davantage”, a déclaré le président de la COP22, le Marocain Salaheddine Mezouar, en lui passant le relais.
Selon l’ONU, “les contributions des pays ne nous feraient (faire) que le tiers du chemin” nécessaire pour tenir l’objectif de maintenir le réchauffement sous 2°C. “Cet état de fait est inacceptable, pour notre planète et notamment pour les plus vulnérables”.
“Chacun a un mandat, c’est naturel, mais nous devons privilégier une chose: penser que nous devons agir vite, nous sommes dans une logique gagnant-gagnant, il n’y a pas de démonstration de force à faire”, a-t-il ajouté.
La COP23 se tient jusqu’au 17 novembre à Bonn, siège de la convention climat de l’ONU.