Noté 45 sur 100 sur les libertés dans le monde par l’ONG américaine Freedom House, le Mali fait preuve de déficit démocratique.
Pour réaliser son rapport annuel, l’ONG Freedom House réunit des données sur « les droits politiques, les libertés civiles, le pluralisme politique, le fonctionnement du gouvernement, les libertés d’expression et de culte, les droits d’association, l’indépendance de la justice, etc.
Au Mali, la Constitution assure toutes les formes de liberté reconnues par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Malgré cette garantie, celle-ci est entamée comme le témoigne les différents événements qui ont récemment marqué le Pays.
En effet, les différentes marches de protestation contre la révision constitutionnelle initiée par le président IBK, n’ont pas été du bon goût des autorités de Bamako, qui ont tenté de les interdire.
En plus de cela, le pays ne cesse de vivre les affres de l’insécurité, portant atteinte à la démocratie. Comme en témoignent les risques de violences persistants contre la mise en œuvre de l’accord, le renvoi du dossier Amadou Aya Sanogo aux calendes grecques, l’hésitation des réfugiés à regagner le bercail,…
Toujours est-il que dans le cadre de cette atteinte à la démocratie, Bamako s’est aussi illustré par son refus de sursoir au’’ projet de loi modifiant le code électoral, malgré les critiques acerbes des partis de l’opposition selon lesquelles les dispositions favorisaient les partis établis et étaient donc antidémocratiques’’. Les élections zonales dans la plupart des communes du pays en novembre, sont boycottées par l’opposition.
Des situations qui ont donc eu raison du Mali, classé partiellement démocratique par l’ONG.
CULTURE DEMOCRATIQUE Mali déficit
DCA
Source: Le Soft
