Au cours d’un raid mené par Barkhane contre une base du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dans le Nord du Mali, 11 otages militaires maliens ont été tués. Agacé par cette bavure militaire, le groupe ADP-MALIBA/SADI exige l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient sanctionnés.
En fin octobre dernier, un raid mené par Barkhane contre une base des éléments de Iyad Ag Ghaly a coûté la vie à 11 militaires maliens, faits otages.
Quelques jours après, une rencontre entre l’ambassadeur de France au Mali et le ministre de la défense et des anciens combattants a eu lieu pour dissiper le malentendu.
A la suite de cette rencontre, la France a reconnu la bavure. Elle a présenté ses excuses et condoléances. Depuis lors, les commentaires sur cette affaire, cotés français et malien, se font rares.
Pour que la vérité puisse être dite au grand public sur cette affaire, le groupe ADP-Maliba/SADI sort du silence.
Ainsi, il réclame une enquête et que les auteurs soient punis. Selon une information qui nous est parvenue, le député Oumar Mariko et compagnons s’apprêteraient à interpeller le ministre de la défense devant l’Assemblée nationale pour éclaircissement.
La semaine dernière, à Paris, le président IBK a rencontré son homologue français Emmanuel Macron où les deux personnalités ont eu environ une heure d’horloge d’échange.
Selon des sources fiables, la question des 11 militaires maliens tués par Barkhane n’a pas été évoquée.
A Dakar, le président IBK, répondant à la question d’un journaliste sur la question dira que « le problème est réglé et est derrière nous ».
Donc, il faut en déduire que les 11 militaires maliens ont été tués comme des moutons et le dossier est clos.
Installée dans le Nord du Mali, la Force Barkhane mène des opérations spontanées contre les terroristes.
Pour des observateurs indépendants, il y a un manque de communication entre Barkhane et les Forces armées du Mali, d’où cette tuerie des soldats maliens faits otages par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans dirigé par Iyad Ag Ghaly.
Avec la présence de Barkhane, la MINUSMA, les FAMA et la Force conjointe G5 Sahel, dans le Nord du Mali, les opérations militaires se font dans un désordre total. Cela du fait que la coordination est quasi inexistante entre les forces armées sur place.
Or, pour une mieux lutter contre les terroristes, les forces en présences, contre le terrorisme et les trafiquants de tout genre dans le Nord du Mali, doivent nécessairement coordonner leurs actions, comment un observateur.
AFFAIRE 11 MILITAIRES MALIENS TUES BARKHANE groupe parlementaire ADP-Maliba SADI exige sanction
Habi Sankoré
Source: Le Soft
