Reconduit à la présidence du parti Yelema, Moussa Mara entame son nouveau et dernier mandat. Cherchant à se redorer le blason avant 2018, il a fait retirer le parti de la majorité présidentielle.
Délocalisé à Mopti où son deuxième congrès ordinaire, s’est déroulé les 18 et 19 novembre 2017, le parti Yelema a consacré de nouveau, Moussa Mara à sa tête et réorienté son programme vers un autre horizon inconnu, en abandonnant la majorité présidentielle.
D’abord le choix de Mopti est loin d’être fortuit, selon un membre du parti.
Ce dernier a confié que le parti veut montrer aux populations de la Venise malienne que Mara est un Homme déterminé face aux enjeux et aux défis sécuritaires du Mali.
Mais, les Maliens ne perdent pas la tête. Ils se rappellent que c’est le même Moussa Mara qui avait occasionné des morts d’hommes à Kidal lors de sa visite obstinée, visant la gloire, alors que les conditions sécuritaire étaient pires qu’aujourd’hui.
Depuis son éjection de la Primature qu’il digère mal, l’ancien Maire de la Commune IV du District de Bamako s’est habitué aux sorties hasardeuses.
Après avoir courtisé les leaders religieux de Bamako et de Kayes pour avoir estimé que ceux-ci seraient très influents lors de différents scrutins présidentiels et législatifs en vue, Moussa Mara n’hésite plus à lancer des pics contre les autorités nationales, par intention de discréditer.
«Mopti est aujourd’hui une Région et une ville martyre, elle est menacée et en tant que centre du pays, elle doit être sécurisée pour le bonheur du Mali», a-t-il déclaré à Mopti, s’érigeant en donneur de leçons quand il renchérit que «ce n’est pas seulement une question de terrorisme et de banditisme, ni même de rébellion», mais également «surtout une question qui renvoie au contrat social déchiré, à la mauvaise gouvernance de notre pays et mauvais fonctionnement de notre État».
Mais, Mara semble ignorer que sa gestion de la Primature reste sujette à caution ; car, le Bureau du Vérificateur Général entend y poser très prochainement ses valises pour savoir plus sur la gestion faite de la structure par les derniers Premiers Ministres dont lui Mara.
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DCA
Source: Le Soft
