Pour la réconciliation au Mali, les partisans du président ATT, exilé à Dakar depuis avril 2012, sollicitent le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita pour le retour de son frère dans son pays, le Mali.
Les responsables du parti pour le Développement Economique et la Solidarité(PDES) étaient face à la presse nationale, à la maison de la presse de Bamako, le samedi 02 décembre 2017. Objectif : solliciter l’implication du président de la République IBK pour le retour d’ATT au bercail.
Présidé par M. Djibril Tall, le président par intérim, le parti des héritiers de l’ancien président Amadou Toumani Touré estime que le retour de son mentor participe de la réconciliation nationale.
En cette période charnière pour la cohésion et le vivre ensemble obligatoires, le président du PDES a sollicité l’implication du président IBK pour qu’ATT retourne dans son pays, après cinq ans de vie solitaire au pays de la Téranga.
Le premier objectif du parti, aujourd’hui, est le retour du président ATT, rappelle son président, qui ajoute que« le PDES demande solennellement et officiellement le retour au Mali du président ATT et sollicite pour cela l’implication des plus hautes autorités du pays, notamment du Président de la République, IBK, et de l’ensemble des bonnes volontés». Ancien président du Mali et fin connaisseur de la bande sahélo-saharienne, ATT de retour dans son pays, estime M. Tall, pourra aider les autorités actuelles de notre pays pour que le Mali sorte de l’impasse.
Répondant aux interrogations des journalistes, il dira que ce n’est pas la CEDEAO qui bloque le retour d’ATT, plutôt des principes qui doivent obéir à une certaine règle.
Plusieurs personnalités politiques étaient présentes à cette rencontre du PDES. Outre les membres du parti, on pouvait noter la présence de M. Alou Badra Macalou, ancien ministre, de Tiebilé Dramé, président du PARENA, de Oumar Hamadoun Dicko, président du PSP ; Djibril Tangara, ancien ministre, Sadou Diallo, ancien maire de Gao…
Depuis deux ans, le retour d’ATT au Mali est sur toutes les lèvres. Cette fois ci, c’est le PDES qui charge IBK pour dire que tout exil doit avoir une fin.
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Ous. Dadieré pour Malizine
