La présence d’une responsable de la coordination des femmes de l’Azawad avec des morceaux de pagnes qu’elle présente comme les couleurs d’une entité imaginaire aux premières assises des femmes du Mali, a suscité une indignation sur les réseaux sociaux et au sein d’une partie de l’opinion publique. Certains sont allés jusqu’à demander la démission du Ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Traoré Oumou Touré, dont la bonne foi est aujourd’hui mise à rude épreuve. Les services de l’Assemblée nationale et ceux du Ministère de la Promotion de la femme ont travaillé ensemble pour évacuer la dame lorsqu’elle a refusé de se débarrasser de son chiffon.
Ceux qui se sont précipités à publier la photo de cette dame avec son chiffon lui ont rendu un énorme service. En fait, elle ne cherchait qu’une telle publicité. Elle a réussi son coup. Facilement, on peut servir d’instrument de propagande aux mains de ceux ou celles qui cherchent à disloquer la mère patrie. C’est pourquoi, il est important d’être vigilant et surtout de faire violence sur soi pour ne pas tomber dans certains pièges qui visent à nous éloigner de l’essentiel, sauver le Mali. Arrêtons de juger avec le cœur. C’est difficile mais il le faut. A défaut, nous allons compromettre définitivement l’existence de la République du Mali. Pour paraphraser le Président d’une formation politique, la résolution de la crise au nord du Mali (un fantasmagorique jeu des ombres dont les ficelles sont tirées par l’étranger) « réclame surtout plus d’intelligence politique et de doigté diplomatique, que d’armes et de munitions ».
Donc, ne tombons pas à bras raccourcis sur Mme Traoré Oumou Touré. On peut tout dire d’elle sauf qu’elle n’aime pas le Mali. Oumou CAFO est une grande patriote. Depuis sa jeunesse, elle a appris à se battre pour la cause de son pays, le Mali qu’elle aime tant. Elle fait beaucoup pour ramener dans la République les femmes et les enfants endoctrinés par les idéologues du MNLA.
Gao : les populations marchent contre Barkhane
Les populations de la ville de Gao ont marché le 30 novembre dernier contre la force française Barkhane. Par cette manifestation pacifique, les habitants de la cité des Askia voulaient protester contre les détonations des armes lourdes près de la ville perpétrés par les militaires de l’opération française Barkhane. Selon le site Kibaru, ces déflagrations sont fortement ressenties à l’intérieur de la ville. « Parfois, les détonations sont si fortes qu’elles entrainent la vibration des portes et fenêtres. Très souvent, elles vont même jusqu’à fissurer les murs en banco (très utilisé dans la construction à Gao) causant ainsi l’effondrement de certaines maisons », nous apporte le site d’information.
Aussi, les populations voulaient dénoncer les enlèvements de véhicules et de motos dans la ville.
La FORSAT saisit une quantité importante de chanvre indien
Les éléments de la Force spéciale antiterroriste (FORSAT) du Mali ont effectué une descente musclée, le 2 décembre dernier aux environs de 7 heures du matin, quelque part en centre ville de Bamako. Les limiers de la FORSAT, une unité créée par le Général Salif Traoré, ministre de la sécurité et de la protection civile, ont saisi une quantité importante de chanvres indiens, de produits pharmaceutiques destinés aux injections toxicomanes. Il a été saisi des armes à feu et des armes blanches. Nous disons Bravo aux éléments de la FORSAT !
Ne tombons bras raccourcis Oumou Touré
La Rédaction
Source: Le Challenger