Au plan démographique, la capitale malienne est une des villes au monde qui s’agrandissent plus vite. Aujourd’hui, Bamako compte plus de 2 millions d’Habitants, s’étalant sur les deux côtés du fleuve Niger. A cet effet, la Citée des trois caïmans est de plus en plus couverte de poussière, de fumées épaisses avec des eaux usées déversées sur toutes les voies secondaires.
Selon le constat effectué c’est qu’au cours de ces dernières années, la capitale malienne, Cité des trois caïmans, est devenue un véritable champ de poussières.
Entre autres causes du phénomène, la densité démographique de la ville et l’inexistence des routes goudronnées dans de nombreux quartiers, l’agrandissement effrénée du parc d’automobiles et d’engins à deux roues et le lancement ponctuel des travaux de construction de bâtiments et routes à travers tous les quartiers banlieusards et zones périphériques de Bamako.
D’après le témoignage d’un usager de la route, «cette poussière rependue partout dans la ville est due à l’insalubrité et à l’occupation anarchique des voies publiques par les populations».
Selon un autre témoignage, ce phénomène est dû aussi à la mauvaise gestion de la voirie par les autorités politiques. Car, c’est à ce service de résoudre le problème.
En fait, c’est seulement pendant la nuit que la poussière diminue relativement sur la ville. Bamako, c’est à l’image de toutes les autres capitales des pays sahéliens (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Tchad, Soudan).
« Toute cette malédiction (la poussière) est due aux bêtises que commettent les gens, je me demande si la fin du monde va aussi tarder que prévue », lance un vieillard assis devant une boutique, visiblement très en colère.
Le Malien est devenu un « Je connais tout », alors qu’il ne connaît rien. Une ville ne deviendra jamais propre si ses Habitants ne sont pas conscients de leurs devoirs civiques. La Mairie centrale de Bamako et celles des autres Communes font de leurs mieux pour rendre la ville propre ; mais ça ne servira à rien tant que les populations, elle-même, ne s’y impliquent pas activement », a renchéri cet autre Agent de Santé.
En réalité, à Bamako, dès que le jour se lève, c’est le «Bonjour à la mauvaise respiration ». Cela, jusqu’à la tombée de la nuit. Quand on voit un usager en moto, on a l’impression qu’il revenait d’un long voyage ; car, recouvert entièrement de poussières.
Signalons qu’il y a trop de voitures et de mobylettes à Bamako. Et personne n’a de respect pour son prochain. D’autres vont jusqu’à se donner des coups de poing dans la circulation. C’est au tant dire que le civisme, le comportement citoyen s’impose à tous les Bamakois.
Autorités compétentes, Gouvernants et Gouvernés, Administrateurs et Administrés, riches et pauvres, tous les citadins et Habitants périphériques de Bamako sont fortement interpellés. Surtout en ces temps de forts changements climatiques avec tous les dégâts collatéraux qu’on ne peut plus nier.
Bamako ville trop poussiéreuse
MMG
Source: Le Soft
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il faut mettre des choses(gazons ou graviers pour pratiquer des sports au autres) sur tous les terrains de foot,des graviers!!!ça va diminuer les poussières en attendant que notre pays soit une puissance économique pour mettre les pavés dans tous nos rues et les voies.Merci