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Edito : Echec garanti ?

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Le directeur de publication du Journal « Le Pays », Boubacar Yalcoué

 

Le Gouvernement Soumeïlou Boubeye Maïga, son officialisation n’a pas reçu l’adhésion massive du peuple malien. On était impatient de voir les hommes et les femmes sur lesquels IBK et SBM allaient jeter leur dévolu pour sauver les meubles. Dès l’annonce, c’est la déception totale. Gouvernement pléthorique avec l’éclatement inutile  de certains départements qui traduit le manque de vision et le partage de gâteau.

Ce qui est plus écœurant, c’est le maintien ou la promotion de certains ministres médiocres qui ont fait souffrir le peuple malien au-dedans comme au dehors. Toute chose contraire aux promesses présidentielles de 2013 qui sont quotidiennement chantées par IBK partout. Malgré le degré de souffrance vécue par le peuple, IBK semble être en déphasage des réalités. Alors deux hypothèses se dégagent : soit IBK n’est pas lucide, soit le citoyen malien n’a pas de valeur à ses yeux. Si c’est la seconde, ses pleurs et promesses ne sont que de la poudre aux yeux.

A voir IBK, l’on perçoit la promotion des voleurs, des médiocres. Plusieurs de ses collaborateurs  ont pillé le denier public sans la moindre crainte. Ils continuent à faire la pluie et le beau temps. IBK enlève certains suite à la pression du peuple et les place ailleurs, à des postes meilleurs que  les précédents.

Je ne dirai pas que tout le monde est mauvais dans ce nouveau gouvernement, mais la majorité est plus un poids pour le Mali qu’une solution. Les six mois qu’ils passeront ministres, ils se soucieront plutôt de comment s’enrichir. Beaucoup parmi eux savent que si ce n’est pas sous IBK, ils ne seront jamais ministres dans ce pays car ils ne répondent à aucun critère rationnel pour occuper un tel poste de responsabilité surtout à un moment critique de la vie de la nation.

Le second constat amer, les groupes armés signataires de l’accord n’ont pas été consultés pour la formation du gouvernement alors qu’ils ont un apport capital dans la résolution de la crise. S’ils ne sont pas associés à des décisions aussi capitales, il ne faudrait pas s’attendre,  au retour, de leur part le comportement de disciples qui exécutent les ordres du maitre.

Le bilan du quinquennat d’IBK est tout sauf reluisant. Où est l’honneur du Mali ?

Edito Echec garanti

Boubacar Yalkoué

Source: Le Pays

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