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Edito : Des promesses et des promesses, rien que des promesses pour l’année 2018.

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Les présidents en Afrique qui ont promis aux peuples et qui ont réalisé leurs promesses ne vivent plus sur cette terre. Cet espèce de dirigeants  a disparu il y a des décennies de cela. Le cas du Mali est pire depuis cinq ans déjà surtout avec l’accession de  l’actuel président à la magistrature suprême. D’abord au tout début de  la campagne électorale de 2013, il avait promis de rendre aux Maliens leur honneur et leur dignité  pour lui il y a des années, choisir le Mali et seulement le Mali en premier lieu avant toute autre chose, restaurer  au bout de six mois l’intégrité territoriale du pays, rendre les maliens heureux, la remise en Etat des FAMAS dans les conditions idoines pour récupérer le Nord en un mot.

Mais qu’avons-nous vu pendant ces quatre années de règne ? Ce sont : ma famille d’abord avant le Mali, le tapis rouge aux rebelles au détriment des FAMAS, la prise en charge des rebelles vivant dans des hôtels de luxe, la signature d’un accord dit d’Alger 2015 qui a crée deux territoires distincts, deux armées, deux citoyens selon la couleur , les origines  et la  naissance, deux justices, l’interdiction à notre armée nationale de foutre le pied à Kidal. Une armée défaite par les chasseurs Guinéens à la frontière des 2 pays. Une conférence d’entente nationale tenue dans les normes, dont lui-même a réfuté les conclusions, une loi de programmation militaire qui a connu un début d’exécution qui atteint   à peine  20%.   Jusqu’à Bamako le drapeau de l’Azawad est arrivé avec le ‘’V’’ de la victoire en 2017, à la surprise générale des Maliens. Les 5 500 milliards de promesse d’IBK après sa première visite en Chine en Septembre 2014, ne sont pas tombés jusque là pourront-ils tomber encore un jour durant les 7 mois qui restent à IBK à la tête de l’Etat ? Des élections locales et régionales reportées à deux reprises en 2015 et 2017 nous font douter de ses nouvelles promesses en ce qui concerne ces élections avortées et les élections générales prévues pour 2018.  Les conditions qui ont occasionné le report des dites élections se sont empirées à la date d’aujourd’hui. Si le principe qui voudrait que les mêmes causes produisent les mêmes effets est une réalité, alors nous serons surpris qu’il y ait des élections en 2018. Là, ce ne serait  qu’une promesse non tenue de plus de la part d’un président n’ayant plus la confiance du peuple. Le nouveau gouvernement, même s’il est dirigé par un homme d’expérience, doit s’efforcer à exécuter la volonté du peuple s’il veut réussir en fin de parcours du premier quinquennat d’IBK. Selon le philosophe William SHAKESPEARE « Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s’expliquer » IBK va-t-il passer sa vie à s’expliquer sur des promesses non tenues. Que l’année 2018, nous épargne de cela.

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La Rédaction

Source: Le Carréfour

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