Édito forme d’oppression contre liberté d’expression
Jour pour jour, la presse continue d’être victime d’oppression pour les sacro saints de ce métier à risque très élevé, surtout dans les pays où la justice est un filet de pêche que pour les petits poissons et le Mali, avec sa démocratie vieille de vingt ans n’échappe pas à cette règle. Après la disparition, sinon le meurtre présumé, le passage à tabac, et des tentatives d’intimidations de certains professionnels de la presse, la journaliste reporter Halima Ben Touré vient d’être victime d’une exhibition de forces déployée contre elle par la police pendant qu’elle exerçait son métier. Un état de droit à le devoir de protéger tous les citoyens dans l’exercice dur fonction y compris les journalistes.
A cela vient s’ajouter la répression du sit-in pacifique organisé, le 12 janvier par le collectif des femmes, «les Amazones», contre les violences conjugales.
La police a dispersé des manifestantes désarmées devant l’Assemblée Nationale à coup de gaz lacrymogène. Certaines d’entre elles ont été blessées et il se trouve même que des femmes enceintes ont été brutalisées au cours de cette opération non justifiée.
Avant cet incident avec les «les Amazones», les forces de l’ordre avaient pulvérisé successivement les épouses des travailleurs compressés de l’HUICOMA (le 4 janvier) et les manifestantes de «Waati sera» (le 10 janvier).
Enfin le meeting de lancement de la « Plateforme du changement » prévu au stade du 26 mars a été annulé suite à de pressions exercées par le gouvernement.
Il est de notre devoir de rappeler les auteurs de ces des répressions qu’il y’a eu violation des droits constitutionnels de ces pauvres citoyens qui veulent tout juste s’exprimer.
À l’état de jouer sa partition en veillant sur la sécurité des professionnels de la presse et du droit constitutionnel de tout citoyen dans la requête de ses droits.
Henriette Samaké TRAORE
Édito forme d’oppression contre liberté d’expression
Source :L’Aube D’Afrique