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Présidentielles de 2018 : Les hallucinations d’un soudard

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S’empressant pour un prétendu changement à la tête du pays aux lendemains  des élections présidentielles de 2018, l’ex-Général Moussa Sinko Coulibaly fait preuve de l’immaturité vers le terrain politique sur lequel il s’aventure hasardeusement. Mais, déjà, c’est la désillusion  qui s’annonce grandement pour celui qui prétend acquérir l’opposition à sa cause.

 

Si d’aucuns croient aux arguments évoqués par l’ex-Général Moussa Sinko Coulibaly pour démissionner de l’Armée, notamment la mauvaise Gouvernance actuelle, pour s’ériger en opposant politique  contre le Régime d’IBK, les vraies raisons de cette démission résident dans sa fuite devant ses responsabilités d’Officier Supérieur lorsqu’il a pressenti  qu’il est question de l’affecter à la tête du camp d’entrainement de la Force conjointe du G5 Sahel à Sévaré.

 

En effet, informé de l’imminence de sa nomination au poste de Directeur dudit camp par un Officier allemand, notre « Général félon » a préféré prendre la poudre d’escampette pour échapper aux commandements du Général Didier Dacko et du Colonel Lamine Konaré, qu’il a malmené, alors qu’il était la tête pensante de la junte militaire de Kati. Mais, il craint surtout de se faire liquider par ces deux Officiers de l’Armée malienne, en mission régalienne au Nord du pays.

 

Pour ne pas sombrer, le seul alibi qui vaille pour lui est la Gouvernance IBK qu’il juge pire. De putschiste, notre Officier « félon » essaie de se muer en Démocrate, en promettant à qui veut l’entendre que le changement de régime au Mali n’est qu’à la portée de main. Ce, en comptant sur des activistes comme Youssouf Bathily alias Ras Bath et certains apprentis sorciers de l’opposition.

 

Certes, Sinko a fait la prestigieuse école militaire de Sin Cyr, une école  réputée dans la formation des auteurs de coups d’Etat militaires en Afrique. Peut-être c’est par cette voie que notre Général compte parvenir à déloger le Président IBK du palais de Koulouba comme lui et ses compagnons de lutte malhonnête de Kati avaient commis contre ATT en mars 2012. Mais, le terrain sur lequel il s’aventure  est glissant, très glissant pour immobiliser notre Officier fuyard de ses Responsabilités d’Officier Supérieur de l’Armée malienne qui s’efforce de convaincre.

 

Déjà, le Général traitre  s’illusionne sur ses réelles chances de réussir une mission compliquée que des Hommes politiques mènent depuis plus de vingt ans en vain. Les Honorables Députés Soumaïla Cissé et Oumar Mariko ou Modibo Sidibé en sont une parfaite illustration. En dépit de toutes leurs compétences, ce sont des Hommes politiques qui voient leur rêve toujours en attente.

 

Sa stratégie de communication aujourd’hui est calquée sur le mensonge pour berner la population. C’est  grotesque de dire qu’ « il y a beaucoup de partis politiques et d’associations qui ont déjà adhéré » et qu’ « Il y a beaucoup d’associations et d’organisations qui viennent nous voir chaque jour pour adhérer spontanément à notre mouvement ».

 

Par ailleurs, le Général « félon » s’est véritablement ridiculisé quand il dit compter « sur 2 millions de personnes pour le lancement du mouvement de la plateforme pour le changement », préalablement au Stade de 26 Mars de Yirimadio. Ni l’URD, ni les FARE An Ka Wuli n’ont jamais réuni, chacune à elle seule, un tel monde sur un Stade. Même nos Religieux n’ont pas pu le faire. Toute la ville de Bamako compte combien d’Habitants ? Peut-être deux millions et poussières. Alors qu’il se détrompe ; car, tout Bamako ne va se vider de ses maisons au profit de quelqu’un qui prépare son baptême du feu en politique.

 

Pis le Général « félon » a raté la coche lors de sa sortie sur la Chaine Africable Télévision, le dimanche 14 janvier 2018. Alors qu’il lui a été demandé les moyens financiers sur lesquels il mise pour dérouler son projet de changement, le fuyard de novembre 2017 a opté pour un discours plein de verbiages. Or, en la matière, il faut prouver que tu as les moyens de ta politique.

 

Du reste, le « félon » est un individu outrageusement zélé pour prétendre dicter le changement au lendemain de 2018. Son mouvement est un microcosme dans un macrocosme politique malien.

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DCA

Source: Le Soft

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