Edito Boua ka Bla résonne partout
‘’Boua à Bla’’ qui veut dire littéralement ‘’ Le Vieux, renonce’’, est un concept créé par le chroniqueur, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. Depuis un certain temps, le concept défraie la chronique à Bamako, au Mali et à travers le monde. Deux tendances se créent autour. Ceux-là qui sont pour IBK s’autoproclament soldats pour la défense de la cause de leur mentor.
Ils répliquent : ‘’An Ko Boua’’, ‘’Boua Ta Bla’’, ‘’Boua An Sonna’’. Ils font des affiches, des communications à travers les réseaux sociaux ; ils mettent en place des mouvements un peu partout. Ils réclament la candidature d’IBK pour un second mandat.
Par contre, celui qui est l’initiateur du concept, le lot de ses soutiens grossit. Autre fois le Collectif Pour la Défense de la République(CDR) dont il est le porte-parole, aujourd’hui religieux, acteurs politiques, citoyens lambda… nombreux sont-ils à solliciter IBK de renoncer à une seconde candidature pour son bonheur et pour le bonheur du Mali.
Ras Bath dans ses sorties acerbes fustige la vision du régime qui a conduit le Mali vers le chaos. Et il urge aujourd’hui de sauver le peu qui reste du Mali. IBK et ses hommes n’y peuvent pas pour la simple raison qu’en 4 ans et demi ce qu’ils n’ont pas pu faire, ce n’est pas en seulement 6 mois qu’ils pourront balayer d’un revers de main toutes ces difficultés qui gangrènent le Mali.
Parmi ceux qui réclament à IBK de renoncer ou de ne pas se représenter pour un second mandat, ses alliés d’hier sont les plus nombreux. Après la rupture, ils déballent toutes les défaillances de l’appareil d’Etat sur la place publique.
Les religieux. Cherif de Nioro, Mahmoud Dicko, Chouala Baya Haïdara etc. Les deux derniers dans des enregistrements audio sont clairs. IBK a échoué sur tous les plans et il n’a pas intérêt à vouloir briguer un second mandat.
Du côté des politiques et autres, nous pouvons citer : Mamadou Igor Diarra, Dramane Dembelé, Racine Thiam, Etienne Fakaba Sissoko, Oumar Mariko, le parti ADP MALIBA, Moussa Sinko Coulibaly…
Le dernier cité, le général démissionnaire, après la rupture, n’est pas sage comme les autres. C’est la nature du militaire qui dit tout haut ce qu’il pense d’un sujet. Dans toutes ses sorties, il égrène la mauvaise gouvernance par secteur, dénonce ‘’la famille d’abord’’ et rassure les maliens de la fin de leur souffrance bientôt, plus tard le mois de septembre. Il va plus loin en conseillant à son ancien collaborateur, IBK, deux alternatives : abandonner avant la fin du mandat ou ne pas se représenter.
Ras Bath qui est en pleine campagne au nom du CDR use de tous les moyens possibles afin d’aider IBK à sortir par la grande porte car selon lui, IBK aime le Mali mais ce n’est pas un bon manager. Son entourage qui devrait le soutenir est plus que pourri. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes. Le Mali, c’est leur dernier souci.
« Boua Ka Bla, Boua Ka Bla ».
Boubacar Yalkoué
Edito Boua ka Bla résonne partout
Source : Le Pays
Nous demandons à cet arriviste de Moussa Sinko qu on ne veut pas d un coup d état au Mali. Il a échappé à la prison la 1ère fois, ce ne serait pas le cas pour la 2ème. Je vois comment il est avide de pouvoir. Ce n’est ni en 2018 ni en 2023 qu il dirigera le Mali. Avant lui il y a Sou Cissé et Moussa MARA. Les Maliens ne le choisiront jamais.