Egrener la mauvaise gouvernance, tous les scandales financiers, le mépris vis-à-vis du peuple… voilà à quoi tous ceux-là qui se dressent contre IBK aujourd’hui s’adonnent comme exercice prioritaire.
L’approche est pertinente car elle permet au peuple d’être au parfum de comment le nouveau locataire et son staff gèrent le pays.
J’estime que tout est su maintenant. IBK est à la limite de ses efforts pour ‘’l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens’’. A quelques mois de la fin de son premier quinquennat, il est mal parti pour prétendre briguer et gagner un second mandat. En tout cas, s’il est question de transparence dans l’organisation de l’élection présidentielle. Les opposants ont un soutien de taille pour préparer l’après IBK. Le Peuple est décisif. Mais le hic, c’est comment vont-ils procéder ?
Le Président sortant peut facilement gagner les élections sans reposer son espoir sur le soutien du peuple. On en sait beaucoup en Afrique, ces présidents qui clament tout haut qu’on n’organise pas les élections et les perdre. Cela est simple à comprendre pour la simple raison que le président sortant a, en main, l’appareil d’Etat. Les sous-préfets, les préfets, les gouverneurs, le ministère de l’administration territoriale, la cour constitutionnelle… les hommes et femmes qui occupent ses responsabilités sont tous à la solde du Président. C’est lui en réalité qui place qui il veut à ces postes pour une mission bien déterminée. En plus de ce constat, il détient la clé de la caisse d’argent de l’Etat. Il peut en utiliser comme bon lui semble. Et on le constate d’ailleurs depuis son arrivée au pouvoir. Donc, au moment des élections, il est celui qui a la manne financière la plus élevée.
Le défi le plus réaliste, c’est bien là. Les opposants demandent à Boua, IBK, de renoncer à un second mandat. Mais il n’entend pas de cette oreille. Même s’il ne s’est pas encore prononcé officiellement, s’il est candidat ou pas, les faits sur le terrain attestent qu’il a des ambitions pour garder le fauteuil. Ce qui sous-entend aisément qu’il se prépare autrement au moment où les anti-IBK, à cause de son mauvais système, étalent tous les maux sur la place publique.
Ces partisans du NON doivent trouver des formules idoines afin de prévoir toutes les éventualités. IBK et ses hommes sont forts et peuvent faire mal en prenant tout le peuple à contre-pied.
Retrouvez-vous Messieurs les opposants et c’est dans la synergie que tout est possible. C’est à travers cela que vous pourrez élaborer des stratégies appropriées afin de faire efficacement face à l’odeur de la mascarade électorale qui se pointe à l’horizon.
Edito Comment peuvent-ils efficacement faire face IBK
A bon entendeur salut
Boubacar Yalkoué
Source: Le Pays