Accueil INSECURITE Sahel : Iyad Ag Ghali tente un rapprochement avec l’État islamique

Sahel : Iyad Ag Ghali tente un rapprochement avec l’État islamique

298
0
PARTAGER

 

Le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, déjà à la tête d’un regroupement de plusieurs groupes jihadistes, tenterait d’étendre son influence dans la région, notamment via un rapprochement avec l’émir de l’État islamique au grand Sahara.

Au Mali, Iyad Ag Ghali, leader du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), et Abou Walid al- Sahraoui, émir de l’État islamique au grand Sahara (EIGS), ont-ils entamé un rapprochement ?

Selon nos sources, les deux chefs jihadistes se seraient rencontrés début décembre dans la région de Kidal. Quelques jours plus tard, Sahraoui se serait entretenu avec des lieutenants d’Ag Ghali à Tin Abao, au sud de Ménaka.

Leurs hommes ont été vus ensemble à plusieurs reprises ces derniers mois près des villages de Talataye et d’Indelimane, situés entre Ansongo et Ménaka. Parmi les proches d’Iyad Ag Ghali qui auraient participé à ces discussions figure Malick Ag Wanasnat, tué dans la nuit du 13 au 14 février dans une frappe de l’armée française dans le nord du Mali. Leur alliance serait surtout effective dans la zone dite des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), où sévit Sahraoui et où la force conjointe du G5 Sahel compte se déployer.

Leur alliance serait surtout effective dans la zone dite des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), où sévit Sahraoui et où la force conjointe du G5 Sahel compte se déployer.

Le GSIM dirigé par Iyad Ag Ghali, dont la création remonte à mars 2017, est placé sous la bannière d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le groupe jihadiste regroupe Ansar Eddine, Al-Mourabitoune ainsi que la katiba Macina. « Ag Ghali était déjà le patron du jihad malien. Avec ce rapprochement, il veut élargir son influence au niveau régional », s’inquiète une source sécuritaire occidentale. … suite de l’article sur Jeune Afrique

Sahel Iyad Ag Ghali tente rapprochement État islamique

Source: Jeune Afrique

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here