Réunis à Munich, en Allemagne, pour la conférence sur la sécurité, les responsables africains ont évoqué la mise en place d’une force conjointe pour le G5 Sahel.
Avec notre envoyé spécial à Munich, Pascal Thibault
Les responsables réunis à la conférence sur la sécurité de Munich ont voulu faire passer un message : la sécurité du Sahel et la lutte contre le terrorisme ne concernent pas cette seule région mais l’ensemble de la communauté internationale.
Le 23 février prochain, lors de la rencontre de Bruxelles, des fonds supplémentaires doivent par ailleurs être trouvés pour achever le financement de la force conjointe du G5 Sahel.
« Le travail que nous allons faire le 23 février à Bruxelles est de pouvoir mobiliser les ressources pour les forces du G5 Sahel et commencer à discuter des questions de projets d’investissement à mener aussi bien sur les infrastructures, sur le développement du capital humain, sur la consolidation des infrastructures socio-économiques et le développement de l’agriculture et de l’élevage », explique Roch Marc Christian Kaboré.
Lutte contre le terrorisme et développement
Le président du Burkina Faso comme le ministre des Affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly ont souligné que la lutte contre le terrorisme devait aller de pair avec le développement de la région. La confiance de la population constitue en effet une garantie pour favoriser le succès d’opérations militaires.
Le président de l’Union africaine (UA), Paul Kagame, a tenu à insister sur l’importance de la coordination entre les participants d’une force conjointe comme entre celle-ci et les autres troupes présentes dans la région.
Par le passé, cette coordination a laissé à désirer et a nui à l’efficacité d’opérations internationales, selon le président rwandais. Pour lui, cet objectif est plus important que le nombre de contributeurs pour la force conjointe du G5 Sahel.
G5 Sahel financement force conjointe précise
Source: RFI