L’organisation des élections préoccupe le gouvernement autant que la gestion de la situation sécuritaire dans le Centre et le Nord du pays. La réussite d’une élection dépend indéniablement des conditions sécuritaires et du climat social.
Le gouvernement et les partis politiques sont préoccupés par la tenue des élections présidentielles de juillet 2018. Mais, sur le terrain, l’insécurité persiste et fait place à toutes les interrogations.
Le 29 juillet prochain, c’est la date retenue pour le premier tour du scrutin présidentiel au Mali. Annoncé pour la première fois par le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentration, le Premier Ministre SBM a confirmé.
A Mopti, le dimanche dernier, dans le cadre de sa première sortie officielle à l’intérieur du pays, Soumeylou Boubèye Maïga a rassuré sur le respect du scrutin présidentiel.
Régulièrement attaquées par des djihadistes, les populations locales du Centre du pays s’inquiètent de la suite. Le vendredi dernier, entre Dera et Konna, une explosion d’un véhicule de transport en commun sur une mine a fait 5 morts et 18 blessés. Raison du déplacement du Premier Ministre pour réconforter moralement les populations locales et les forces armées et de sécurité sur le terrain.
En janvier dernier, un véhicule de forains, en provenance de Djibo (Burkina Faso) pour la foire hebdomadaire de Boni (Mali) monte sur une mine anti personnelle. Bilan : 27 morts, aucun survivant.
L’annonce en grande pompe des mesures de sécurité, l’assistance alimentaire aux populations, la transformation des écoles communautaires en écoles publiques et celles coraniques dans le système scolaire, la nomination des Préfets et Sous-préfets dans les cercles où il n’y avait pas, dès la semaine prochaine, par le Premier Ministre dans la Venise malienne, sont des mesures fortes. Reste que le défi est majeur pour un calendrier qui commence à serrer.
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H.S
Source: Le Soft
