En un mot Vous dites négociations Iyad
La polémique ne cesse d’enfler au sujet des négociations avec Iyad Ag Ghaly. Et les révélations faites ces derniers jours sur la position du pouvoir en place relance les débats. “C’est pourtant bien à Alger qu’un émissaire du président IBK a rencontré Iyad Ag Ghali début 2017 pour explorer une voie de négociation entre Bamako et le mouvement terroriste Ançar Eddine, fer de lance d’Al-Qaïda”, annonce le site figaro.fr.
La question reste d’actualité dans la mesure où le chef de l’Etat avait écarté cette hypothèse avant que la Conférence d’entente nationale n’en fasse une recommandation. Interrogé, IBK tranche : “Ils se sont auto-exclus en tuant, en choisissant le terrorisme comme mode d’action”, explique le président IBK à notre confrère l’ORTM. Il ajoute que s’ils veulent revenir dans les rangs, pourquoi pas, mais ils répondront de leurs crimes parlant d’Iyad et Kouffa. Qu’est-ce qui a changé dans la démarche du chef de l’Etat par rapport à cette question ?
L’opinion s’interroge dans la mesure où tout le monde est unanime que la multiplication des attaques terroristes est une forme de harcèlement pour faire plier Bamako. Mais la véritable interrogation demeure : que peut-on négocier ? D’aucuns voient déjà la loi d’entente nationale comme une réponse appréciée à défaut d’une négociation avec Iyad et d’autres terroristes.
DAK
En un mot Vous dites négociations Iyad
Source :L’Indicateur Du Renouveau