Le chef de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, l’ancien président Burundais, Pierre Buyoya, était face aux hommes de média, le lundi 19 février dernier à l’hôtel Alfarouk de Kimpeski.
Face à la presse, l’ancien président Burundais a estimé qu’il est nécessaire que les élections présidentielles du 29 juillet 2018 se tiennent à date indiquée par les autorités du Mali. « Personne ne gagnera à ce que les élections n’aient pas lieu », a-t-il dit.
Comme objectif, ce point de presse du chef de la MISAHEL était de présenter les grandes lignes de l’agenda 2018 de l’Union Africaine pour le retour de la paix et de la sécurité dans le Sahel en général et au Mali, siège de la mission, en particulier.
« Nous sommes au Mali, dans un contexte sécuritaire marqué, notamment par l’expansion des attaques terroristes au centre du pays contre les forces étrangères, les forces armées maliennes et les populations civiles », a indiqué le conférencier en s’adressant à la presse.
A cette conférence de presse, Pierre Buyoya est intervenu sur la situation politico-sécuritaire du Mali ainsi que celle de toute la région sahélienne.
Aussi, de l’organisation des élections présidentielles de juillet 2018 ; le processus de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation ; la situation sécuritaire du pays ; l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel ; les reformes en cours au niveau de l’UA, etc.
A ses dires, l’organisation des élections générales est un défi majeur qu’il faudra relever pour accélérer le processus de paix entamé, depuis la signature de l’Accord pour la paix en 2015.
« L’engagement de tous les acteurs nationaux pour la tenue des élections transparentes, libres et apaisées est sollicité », a-t-il ajouté.
Pour que cet objectif soit atteint, le diplomate a appelé le gouvernement du Mali à la création d’un cadre de dialogue et de concertation en son sein, ensuite de la classe politique, de la société civile et surtout des groupes armés signataires de l’Accord.
Se souciant de la question des élections, l’Union Africaine prévoit d’envoyer une mission de supervision dans ce cadre, souligne-t-il et il ajoute. « Nous allons suivre toutes les étapes de ce processus électoral ».
A en croire le conférencier, sans l’organisation de ces élections, le pays sera confronté à d’autres problèmes plus complexes étant donné que le pays a plusieurs défis à relever, notamment la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel et la tenue des élections.
Election présidentielle juillet 2018 Pierre Buyoya rassure
M.S
Source: Le Soft
