S’il y a une stratégie que met en place l’opposition politique malienne pour une alternance en 2018 au sommet de l’Etat, c’est bien l’appel à la multiplication des candidatures pour éviter un coup chao dès le premier tour au pouvoir actuel. Ceci pour s’unir autour du candidat qui serait en bonne posture pour affronter IBK en cas de deuxième tour.
A 5 mois des élections présidentielles, les partis politiques de l’opposition remuent les méninges pour opérer l’alternance démocratique au Mali. Cette intention de l’opposition, qui relève du secret de polichinelle, ne cesse de couper le sommeil à certains des leaders, à l’instar de Tiébilé Dramé du PARENA. Ce dernier ne manque de multiplier, ces derniers temps, des appels et rencontres à la candidature unique de l’opposition.
Si des figures comme l’honorable Oumar Mariko du parti SADI, le chroniqueur Ras Bath, Kalfa Sanogo le maire de la commune urbaine de Sikasso, l’ex Premier ministre Soumana SAKO du parti CNAS Faso Hèrè, Moussa Sinko Coulibaly de la plateforme pour le changement, l’ex Premier ministre Moussa Mara du parti YELEMA, le jeune chef religieux Chouala Bayaya Haidara et le chef de file de l’opposition Soumaïla CISSE de l’URD ont répondu à l’appel, force est de constater des absents de taille tels que Modibo Sidibé des FARES An Ka Wuli. Même ceux qui ont été présents ne s’accordent pas sur la question.
Certes, les dés sont loin d’être jetés pour une candidature unique contre IBK, aux élections présidentielles prévues pour ce juillet 2018.
Mais, à défaut d’aller en bloc, la stratégie que l’opposition croit payante est qu’une multitude de partis prenne part à ce scrutin afin d’éviter un seul parti, le rassemblement Pour le Mali (RPM) et ses éventuels alliés de rafler la mise dès le premier tour. Occasion pour ces leaders de soutenir un des leurs qui sera en position d’affronter le candidat du pouvoir au second tour.
Opposition politique pouvoir division
D.C.A
Source: Le Soft